Après l'émotion, le temps est à la quête d'explications à Angers. Au lendemain de l'effondrement d'un balcon, qui a coûté la vie à quatre étudiants âgés de 18 à 23 ans qui fêtaient une pendaison de crémaillère dans la nuit du 15 au 16 octobre, le maire d'Angers a publiquement mis en cause la construction de l'immeuble, vieille de 15 ans. Christophe Béchu, maire Les Républicains, a annoncé des "expertises immédiates pour déceler d'éventuelles malfaçons (...) Quatre morts et plus de dix blessés, c'est considérable. Le sujet est de comprendre et d'expliquer le drame et de s'assurer qu'un tel drame ne peut se reproduire dans une ville où il y a de nombreuses fêtes étudiantes".
Si les analyses sont donc en cours, le maire d'Angers est convaincu du problème. "S'il n'y a pas eu de malfaçons, comment comprendre qu'un tel drame ait pu se produire?", s'est-il interrogé. "La taille du balcon ne donnait pas le sentiment extérieurement qu'il ne pouvait pas accueillir quinze personnes dans des conditions normales d'utilisation". D'ores et déjà, "des arrêtés de mise en péril" pour les trois appartements ont été pris. Pour l'heure, les habitants des six autres appartements, qui disposent d'un balcon dans le même immeuble, sont priés de ne pas revenir. Il s'agit de savoir "si c'est le bâtiment qui a travaillé et si un tel événement peut se reproduire", a conclu le maire.
Au micro de RTL, Marika, une des témoins du drame, a raconté ce qu'elle a vu. "Au moment où j'ai voulu monter sur le balcon, ça s'est effondré comme ça devant moi et d'un seul coup. Il y avait des gens, qui étaient en train de parler, en train de fumer (...) Quand je l'ai vu tomber, je n'ai pas du tout réalisé", conclut la jeune femme choquée.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.