Mohamed Abdeslam, le frère de Salah et Brahim Abdeslam, les deux terroristes présumés impliqués dans les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, aurait été licencié en début de semaine de son poste à la mairie de Molenbeek en Belgique. Selon les informations de la Dernière Heure, qui rapporte l'information, les récents propos du frère des deux membres du commando des terrasses affirmant que Salah Abdeslam avait épargné des vies, ont poussé les services municipaux à le mettre à la porte.
Avant les attentats parisiens qui ont coûté la vie à 130 personnes, Mohamed Abdeslam travaillait comme fonctionnaire communal au service des Étrangers. Mais au lendemain du 13 novembre, il s’était mis en congé maladie, et n’était plus revenu travailler depuis cinq mois. L'enquête menée sur le passif de la fratrie avait mis en lumière son implication dans l'affaire du gang des ambulanciers. Un coup de projecteur qui avait achevé de tenir sa réputation auprès de ses employeurs.
Puis, il y a eu cette phrase, lancée à la presse début avril alors que Mohamed Abdeslam revient d'une visite à Salah au parloir. Il affirme alors que son frère a été manipulé et n’était pas au courant au début de ce qui allait se produire le 13 novembre 2015. "Si j’avais voulu, il y aurait eu plus de victimes. Heureusement, je n’y suis pas allé", aurait expliqué Salah à son frère. D'après La Dernière Heure, si le motif exact de la rupture du contrat n'est pas connu, les autorités locales n’ont pas licencié le frère Abdeslam pour faute grave et lui verseront des indemnités.
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