1. Accueil
  2. Actu
  3. Justice et faits divers
  4. Banderole raciste contre Aya Nakamura : dix militants identitaires condamnés à des amendes

2 min de lecture

Banderole raciste contre Aya Nakamura : dix militants identitaires condamnés à des amendes

Dix personnes liées à l'extrême droite ont été condamnées à des amendes pour des injures racistes à l'encontre de la chanteuse. Ils avaient déployé, en mars 2024, une banderole à connotation raciste sur les bords de Seine à Paris.

Aya Nakamura au Grand Prix de Formule 1 en Italie le 7 septembre 2025.

Crédit : Marco BERTORELLO / AFP

Alexian Giron & AFP

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Ce mercredi 17 septembre 2025, dix militants ont été condamnés à des amendes pour avoir posté sur les réseaux sociaux une photo d'une banderole à connotation raciste protestant contre la participation d'Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. 

Parmi les treize mis en cause, deux ont été condamnés à 3.000 euros d'amende ferme, l'un à 3.000 euros dont 1.000 euros avec sursis, quatre à 3.000 euros dont 2.000 euros avec sursis et trois autres à 2.000 euros avec sursis. Trois ont été relaxés. 

Les dix auteurs reconnus coupables ont aussi été condamnés à verser solidairement 300 euros de dommages et intérêts à SOS Racisme et la même somme à la Licra, qui s'étaient constituées parties civiles.

Le tribunal correctionnel de Paris a requalifié les faits, considérant qu'il ne s'agissait pas de provocation à la haine en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion, telle que l'accusation l'avait estimé, mais d'injure publique aggravée, une infraction moins grave.

"Ici c'est Paris, pas le marché de Bamako"

À lire aussi

Le 9 mars 2024, après l'évocation de la participation d'Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques, le groupuscule identitaire "Les natifs", avait posté sur ses réseaux sociaux une photo d'une banderole brandie sur l'île Saint-Louis à Paris. En référence à son tube Djadja et à sa ville de naissance au Mali, les militants avaient écrit "Y a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako". 

Sur X, le groupuscule identitaire regrettait de voir "remplacer l'élégance française par la vulgarité, africaniser nos chansons populaires et évincer le peuple de souche au profit de l'immigration extra-européenne". 

Lors de l'audience, en juin 2025, la procureure avait réclamé des peines de quatre mois avec sursis à quatre mois d'emprisonnement ferme. Elle dénonçait "la rhétorique haineuse" des mis en cause et "le caractère raciste et discriminatoire".

De son côté, le porte-parole des "Natifs" a déclaré : "Ce qui se joue aujourd'hui, c'est la question de la liberté d'expression et celle de l'indépendance du système judiciaire". 

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

En Direct

/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte