Ary Abittan a obtenu mardi 2 avril un non-lieu dans les investigations lancées après la plainte d'une femme qui l'accusait de l'avoir violée en octobre 2021, a indiqué ce mercredi 3 avril le parquet de Paris, confirmant une information du Figaro.
La décision attendue, car l'acteur de 50 ans avait obtenu en juillet 2023 l'abandon de sa mise en examen, prononcée en novembre 2021. Il était depuis placé sous le statut plus favorable de témoin assisté. "Le juge d'instruction avait placé Ary Abittan sous statut de témoin assisté, estimant qu'il n'y avait plus assez d'éléments à charge concordants pour justifier un statut de mis en examen", a précisé le parquet.
Les deux juges d'instruction chargées des investigations avaient justifié leur décision par l'absence "d'indices graves ou concordants en faveur d'acte de pénétration sexuelle imposée par violence, contrainte, menace ou surprise", selon leur ordonnance consultée à l'époque par l'AFP.
Au cours de la procédure, "il y a eu de nombreuses auditions, des expertises, des confrontations. Rien n'a été laissé de côté", a réagi auprès de l'AFP Me Caroline Toby, avocate de l'acteur. "Je suis ravie pour Ary Abittan, et j'espère qu'il pourra enfin se consacrer à sa carrière, et que le cinéma lui tendra la main à nouveau", a-t-elle ajouté.
L'avocate de la plaignante, Me Charlotte Plantin, a annoncé ce mercredi faire appel du non-lieu. La jeune femme, âgé de 23 ans à l'époque des faits, accuse le comédien, notamment pour avoir joué dans le film Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ?, de lui avoir imposé des pratiques sexuelles auxquelles elle n'aurait pas consenti, notamment une sodomie. Des faits qu'Ary Abittan conteste et qui se seraient déroulés au domicile de l'acteur, dans le VIIIe arrondissement de Paris.
Au cours de la procédure, la jeune femme avait décrit l'acteur comme "obsédé" par la pratique de la sodomie, mais précisé qu'il avait, jusqu'alors, toujours accepté son refus. Cette nuit-là, elle assure avoir d'abord dit "non pas ce soir", puis "hurlé de douleur" pendant l'acte. De leur côté, les magistrates avaient cité les témoignages d'anciennes petites amies de M. Abittan, qui ont décrit "un partenaire respectueux" et des expertises psychiatriques et psychologiques qui n'avaient pas "relevé d'éléments de personnalité en faveur d'une sexualité déviante ou de pulsions sexuelles agressives".
Les deux juges avaient néanmoins reconnu le stress post-traumatique "indiscutable" de la plaignante.
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