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Le Premier ministre Manuel Valls à Ryad le 13 octobre 2015.
Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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Manuel Valls ne se montrera pas conciliant avec les auteurs des violences contre la direction d'Air France le 5 octobre dernier. "Il ne peut pas y avoir d'excuse à la violence. Ne pas chercher d'excuse à la violence en lui opposant la violence sociale liée à la situation d'Air France" a commenté ce mardi 13 octobre le Premier ministre à Ryad à propos du placement en garde à vue de cinq salariés d'Air France. La semaine dernière déjà, il avait qualifié les responsables de "voyous".
Le chef du gouvernement a souligné que ces gardes à vue relevaient de la justice et qu'il n'avait par conséquent pas à se prononcer sur ce sujet. "La violence contre les personnes doit être condamnée, comme nous l'avons dit, avec la plus grande sévérité, avec la plus grande détermination", a-t-il ajouté devant des journalistes. Depuis ces déclarations, les salariés ont été déférés pour "violences aggravées".
"Air France doit se restructurer, doit se réformer, en évitant, et nous le souhaitons, les pertes d'emplois, les suppressions d'emplois. Pour éviter les suppressions d'emplois (...), il faut retrouver le chemin du dialogue social. C'est la position constante du gouvernement", a poursuivi Manuel Valls, en se félicitant que cela soit le cas depuis peu.
"Je ne suis pas là pour commenter les déclarations de tel ou tel en vue de je ne sais quel positionnement. Cela ne nous intéresse pas. Ce qui compte, c'est l'avenir d'Air France et de ses salariés", a-t-il conclu, répondant aux critiques de Pierre Laurent. Le numéro du PCF a jugé ce mardi "hallucinant" de la part du Premier ministre de "s'excuser de ce qui s'est passé chez Air France en Arabie saoudite".
À Ryad, Manuel Valls a exhorté les entreprises saoudiennes à investir en France, à propos de laquelle il a notamment déclaré que "les images" de deux dirigeants agressés "ont fait le tour du monde (...) alimentant très vite une vieille idée, un vieux cliché qui voudrait que la France soit bloquée, entravée et parfois incapable de se réformer". Des images qui n'ont vraisemblablement pas empêché la signature pour 10 milliards "de contrats" ainsi que l'a tweeté le Premier ministre au deuxième jour de sa visite.
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