Plusieurs abattages clandestins de moutons ont été constatés par les autorités en France mardi 21 août, pour le premier jour de la fête de l'Aïd el-Kebir. La tradition lors de cette fête, la plus importante de l'Islam, est d'égorger un mouton pour commémorer la soumission d'Ibrahim à Dieu. Mais le sacrifice est très strictement encadré en France, et doit être pratiqué par des abattoirs agréés.
Pourtant chaque année, les policiers constatent des abattages illégaux. Au camping municipal d'Aiguillon (Lot-et-Garonne), deux moutons vivants ont été retrouvés dans la laverie et libérés. Mais les propriétaires les ont récupérés et égorgés dans le potager du camping, rapporte Sud Ouest.
À Drancy, un homme a été interpellé pour avoir tué deux moutons, indique Le Parisien. Dans l'Yonne, c'est en suivant des véhicules suspects que les policiers ont découvert un abattoir clandestin où 10 moutons avaient déjà été abattus, raconte France Bleu Auxerre. Les 20 moutons encore en vie ont été confiés aux services vétérinaires.
Par ailleurs, 32 moutons ont été saisis dans le garage d'une pizzeria à Drancy, rapporte Le Parisien, et ont été conduits à la fourrière. À Blotzheim (Haut-Rhin), ce sont pas moins de 40 moutons qui ont été découverts dans le sous-sol d'un particulier, qui voulait les vendre pour l'Aïd, explique Dernières nouvelles d'Alsace.
Pour faire face à l'explosion de la demande de moutons abattus selon les rituels religieux pendant l'Aïd el-Kebir, des abattoirs temporaires sont mis en place et homologués par l'État. L'abattage clandestin est punit de 6 mois de prison et de 15.000 euros d'amende.
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