Affaire Sophie Le Tan : la famille de la victime souhaite que "justice soit faite"

La famille de Sophie Le Tan a indiqué samedi lors d'une conférence de presse vouloir "que le coupable assume ses actes et paie pour son crime".

Des photos de Sophie Le Tan avaient été placées en hommage à l'entrée de l'immeuble du suspect

Crédit : FREDERICK FLORIN / AFP

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"Nous avons besoin de connaître toute la vérité". La famille de Sophie Le Tan a souhaité que "justice soit faite", samedi 2 novembre à Strasbourg (Bas-Rhin), dix jours après la découverte dans une forêt alsacienne du corps démembré de l'étudiante, qui avait disparu en septembre 2018, et que "le coupable paie pour son crime".

Ses proches veulent également "retrouver le reste des ossements afin de pouvoir faire [leur] deuil", comme l'a indiqué Laura, une cousine de Sophie Le Tan, en lisant devant la presse un texte "au nom de la famille".

Le corps démembré de Sophie Le Tan, une brune de 1,55 m aux yeux foncés, a été découvert par des promeneurs le 23 octobre dans la forêt de Rosheim, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Strasbourg. Étudiante sans histoire, elle avait disparu le 7 septembre 2018, le jour de ses 20 ans, alors qu'elle allait visiter seule un appartement à Schiltigheim, en périphérie de Strasbourg.

Des "preuves accablantes"

L'unique suspect, Jean-Marc Reiser, aujourd'hui âgé de 59 ans, qui avait posté l'annonce immobilière, avait été arrêté quelques jours plus tard. Il a été mis en examen pour enlèvement, séquestration et assassinat.

"Nous voudrions que le coupable assume ses actes et paie pour son crime. Qu'il arrête de nier les faits malgré toutes les preuves accablantes", a ajouté Laura lors d'une conférence de presse en présence de membres de la famille et de bénévoles de l'association Icared, qui a multiplié les battues citoyennes depuis la disparition de l'étudiante.

Des analyses en cours

La famille souhaite "que justice soit faite", a dit Laurent Tran Van Mang, cousin de la victime. "Avec tous les éléments qu'on a découverts... Que M. Reiser, s'il n'avoue pas, soit condamné, s'il est coupable, comme il faut", a-t-il expliqué.

Selon les premières constatations réalisées sur le squelette incomplet de Sophie Le Tan, un fémur présente une "section instrumentale", avait révélé lundi le procureur de la République à Strasbourg, Yolande Renzi.

Des analyses sont en cours pour déterminer la date et les circonstances de la mort de Sophie Le Tan. En dépit des traces de sang appartenant à l'étudiante retrouvée à son domicile, notamment sur des vêtements et le manche d'une scie, M. Reiser continue à clamer son innocence.

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