1. Accueil
  2. Actu
  3. Justice et faits divers
  4. Affaire Nicolas Bonnemaison : un médecin assassin ou un Bon Samaritain ?
2 min de lecture

Affaire Nicolas Bonnemaison : un médecin assassin ou un Bon Samaritain ?

PODCAST - "L'Heure du Crime" revient sur l'affaire Nicolas Bonnemaison. En 2011, ce médecin respecté de Bayonne se retrouve accusé d'avoir empoisonné sept de ses patients en fin de vie. Il voulait, dit-il, abréger leurs souffrances.

L'urgentiste Nicolas Bonnemaison à son arrivée pour son procès au tribunal de Pau le mercredi 11 juin 2014
Crédit : NICOLAS TUCAT / AFP
L'INTÉGRALE - L'affaire du docteur Bonnemaison : sept morts au bout d'une seringue
00:43:36
L'ENQUÊTE - L'affaire du docteur Bonnemaison : assassin ou bon samaritain ?
00:12:43
Jean-Alphonse Richard & Sara Kemacha
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

En août 2011, Nicolas Bonnemaison, un urgentiste de la côte basque, est soupçonné d'avoir procédé à des euthanasies actives sur des patients en fin de vie. "Médecin, hôpital, empoisonnement, dans cette affaire, il y a tous les mots qui font peur", souligne Philippe De Maria, correspondant RTL dans le Sud-ouest et invité de L'Heure du Crime.

Le médecin est immédiatement placé en garde à vue pour assassinats. Il explique que la demande d’euthanasie est venue des patients eux-mêmes ou de leur famille. Bonnemaison est mis en examen pour sept assassinats par empoisonnement, mais il reste libre. "Sa garde à vue a été un enfer, il n'a pas mangé pendant 48 heures", témoigne Dominique Verdheilan, journaliste, chroniqueur judiciaire et invité de L'Heure du Crime.
En septembre 2011, le bureau du Conseil national de l'Ordre des médecins porte plainte contre le docteur Bonnemaison. Ayant décidé seul, il n’a pas suivi les protocoles sur la fin de vie. Une multitude de témoignages civils se succèdent contre les agissements du médecin. Ce dernier est en revanche soutenu par ses collègues.


Cela ne suffit pas, Nicolas Bonnemaison est radié de l’Ordre des médecins avant son jugement en juin 2014. Son procès devient celui de l’euthanasie, il est acquitté. "9 ans après la question se pose toujours", affirme Dominique Verdheilan.

Ni prison, ni blouse blanche

Un an et demi plus tard, Nicolas Bonnemaison est de nouveau devant la Cour d’assise. Deux familles de victimes se sont constituées partie civile. Elles l’accusent d’avoir mis fin aux jours de leur proche sans leur consentement.

À écouter aussi

Reconnu coupable d'un seul décès, le médecin n'est pas incarcéré. Une semaine plus tard, il tente de se suicider en s'asphyxiant dans sa voiture.

Il retrouve l’hôpital de Bayonne en 2017, en tenue de civil. L’ancien urgentiste occupe un poste administratif et n’a le droit à aucun contact avec des patients. Nicolas Bonnemaison espère tout de même réintégrer un jour le corps médical. "Le fait qu’il ne soit plus médecin est la pire condamnation pour lui", conclut Philippe De Maria.  

Nos invités

 - Dominique Verdheilan, journaliste et chroniqueur judiciaire. Auteur du livre Les cabossés de la justice, publié aujourd’hui aux éditions du rocher.
- Philippe De Maria, correspondant RTL dans la région Sud-Ouest.

L'équipe de l'émission vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte