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Affaire Narumi Kurosaki : "Une accusation horrible"... Nicolas Zepeda nie le meurtre de son ex-petite amie

Jugé pour le meurtre de Narumi Kurosaki en 2016, le Chilien de 33 ans maintient sa version des faits. Le verdict pourrait intervenir dans les prochains jours.

Nicolas Zepeda-Contreras, ex-petit ami de Narumi Kurosaki, à Santiago en 2017.

Crédit : Pablo VERA / AFP

Nicolas Barreiro & AFP

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Nicolas Zepeda a démenti lundi 18 décembre avoir tué son ex-petite amie Narumi Kurosaki, rejetant "une accusation horrible" dès le début de son interrogatoire devant la cour d'assises d'appel à Vesoul. "J'ai beaucoup attendu ce moment en réalité, malgré la pression, le stress, malgré le fait que c'est une accusation horrible pour quelque chose que je n'ai pas fait", a déclaré le Chilien de 33 ans, qui a été condamné l'an dernier à 28 ans de réclusion pour l'assassinat à Besançon de la jeune étudiante japonaise en 2016, dont le corps n'a jamais été retrouvé. 


"Je suis prêt à répondre à vos questions. Surtout, je n'ai plus peur de vous répondre", a lancé l'accusé à la cour en début d'après-midi. L'interrogatoire aurait dû commencer dans la matinée, mais les avocats de la défense ont obtenu plusieurs suspensions d'audience en réclamant un renvoi du procès, demande refusée par la cour. Maîtres Renaud Portejoie et Sylvain Cormier ont invoqué la déposition il y a une semaine et demie d'un enquêteur : les avocats se plaignaient d'avoir reçu la veille seulement "un document de 150 pages" présentant des différences avec la déposition orale de l'enquêteur.

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Le policier avait notamment évoqué à la barre son utilisation d'un logiciel détecteur de VPN (système permettant une connexion réseau privée entre des appareils via internet) qui ne figurait ni dans la procédure, ni dans le document adressé en amont. Ces éléments de géolocalisation sont importants, l'accusé étant soupçonné d'avoir pris le contrôle des comptes numériques de Narumi pour envoyer des messages à sa place et retarder les recherches après sa disparition.

L'accusé nie tout mensonge

Accoudé au box, vêtu d'une polaire noire, Nicolas Zepeda n'a pas plus reconnu lundi de responsabilité dans la disparition de Narumi lorsque le président lui a rappelé ses mensonges passés et demandé s'il avait menti sur d'autres points. "Non, spontanément", aucun autre mensonge ne lui vient à l'esprit, a-t-il répondu dans un bon français appris en prison.

À écouter aussi

Jeudi, la deuxième semaine de ce procès s'était achevée dans le chaos, après une crise de larmes de l'accusé qui venait d'affirmer avoir été agressé par un surveillant à la prison de Besançon. Sa plainte avait été classée début 2022. Le verdict pourrait intervenir jeudi.

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