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Affaire Legay : le commissaire ayant ordonné la charge condamné à six mois de prison avec sursis

En 2019, une charge policière avait provoqué un traumatisme crânien à une septuagénaire, Geneviève, Legay, lors d'une manifestation de "gilets jaunes" à Nice.

Geneviève Legay, grièvement blessée par une charge policière en 2019 à Nice.
Crédit : JEFF PACHOUD / AFP
Lise Lacombe & AFP
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"L'ordre de charger "n'était ni justifié ni proportionné ni nécessaire." Le tribunal correctionnel de Lyon a estimé ce vendredi 8 mars que le commissaire, à l'origine de la charge qui a grièvement blessé la septuagénaire, Geneviève Legay, à Nice en 2019 lors d'une manifestation, était coupable. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis. 
 
Présent pour le délibéré, le commissaire, Rabah Souchi, était poursuivi pour "complicité de violence par une personne dépositaire de l'autorité publique" pour sa gestion de la manifestation interdite. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet lors du procès des 11 et 12 janvier.

"Je suis très contente de ce qui arrive aujourd'hui parce que j'ai toujours voulu que la justice soit faite. Bien sûr, six mois de prison avec sursis, c'est peu, mais le réquisitoire du procureur était magnifique", a réagi Geneviève Legay à Nice. Le procureur Alain Grellet avait alors estimé que l'ordre de charger les manifestants avait été donné "de manière ni nécessaire, ni proportionnelle, ni conforme à la réglementation".

Des fractures et un traumatisme crânien

Le 23 mars 2019 à Nice, Geneviève Legay, alors porte-parole départementale d'Attac, prenait part à une mobilisation de "gilets jaunes" au cours de laquelle elle avait été renversée dans une charge policière. Elle a souffert de multiples fractures et d'un traumatisme crânien.

Le procès s'était penché sur les conditions dans lesquelles la charge avait été lancée, dans un temps très court après les sommations d'usage, ce qui, selon l'accusation, n'avait pas laissé le temps aux manifestants de se disperser, ni aux policiers de se préparer correctement. Pour la défense, au contraire, l'ordre donné était "totalement légal", selon Me Laurent-Franck Liénard, qui avait demandé la relaxe de son client.

L'avocat avait argumenté en outre que son client ne pouvait pas être poursuivi "pour un acte commis par un autre fonctionnaire", estimant en outre que les faits ne répondaient pas "aux critères de la loi en matière de complicité".

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