Assigné pour "non assistance à personne en danger" par les parents de Vincent Lambert, décédé le 11 juillet dernier suite à l'arrêt de ses traitements, le docteur Vincent Sanchez a été relaxé par les juges. Dans une décision rendue en première instance par le tribunal correctionnel de Reims, ceux-ci avaient suivi les réquisitions du procureur et affirmé que le chef du service de soins palliatifs du CHU de Reims avait "parfaitement respecté ses obligations légales".
Ce lundi 3 février, les avocats de la mère de Vincent Lambert ont annoncé que celle-ci avait interjeté appel de la relaxe du docteur Sanchez. Viviane Lambert et ses avocats, Jean Paillot et Jérôme Triomphe contestent la décision d'arrêt des soins, prise par le docteur Sanchez, alors que le Comité international de protection des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l'ONU, sollicité par les parents Lambert, avait demandé en mai 2019 de surseoir à l'arrêt des traitements dans l'attente d'un examen du dossier sur le fond.
Si la France, par la voix de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, avait estimé n'être "pas tenue" de respecter cette demande, la cour d'appel de Paris avait ordonné la reprise des traitements. Mais quelques semaines plus tard, la Cour de cassation avait finalement jugé que la cour d'appel n'était pas compétente et avait cassé sa décision.
Le 2 juillet, le docteur Vincent Sanchez avait engagé un nouvel arrêt des traitements. Vincent Lambert était décédé quelques jours plus tard.
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