On refait le monde, avec :
- Denis Tillinac, écrivain et éditeur,
- Joseph Macé-Scaron, directeur
adjoint de la rédaction de Marianne,
- Ivan Rioufol, éditorialiste au
Figaro,
- Olivier Mazerolle, directeur de la
rédaction de La Provence.
Me David Koubbi, l'avocat de Jérôme Kerviel, a annoncé ce soir qu'il avait demandé une révision du procès qui opposait son client à la Société Générale, après les révélations de Mediapart. D'après le site, le témoignage de Nathalie Le Roy, commandant de police chargée de l'enquête sur l'ancien trader, pourrait apporter une nouvelle dimension à l'affaire. Cette dernière aurait été instrumentalisée par la banque qui, selon elle, ne pouvait pas ignorer les agissements de son salarié.
Jérôme Kerviel n'est-il qu'un lampiste dans cette affaire ? Ce témoignage peut-il rebattre les cartes ?
Denis Tillinac estime qu'il est inimaginable qu'un trader ait pu engager des fonds à cette hauteur sans que ses responsables n'aient pas été au courant. Selon l'écrivain, ces derniers seraient irresponsables dans le cas contraire.
Si les responsables de la Société Générale n'étaient pas au courant des agissements de Jérôme Kerviel (...), ce sont eux qui devraient être les premiers à aller en taule.
Denis Tillinac, écrivain et éditeur
Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro, rappelle que la justice a rendu son jugement, mais que les informations révélées dernièrement pourraient effectivement rendre raison à Jérôme Kerviel. Cependant, il se méfie des méthodes de Mediapart, qui consiste à lancer une boule pour voir où retombent les quilles, et qui fait jouer l'opinion contre la justice.
Si Nathalie Le Roy avait des doutes dans son enquête, pourquoi a-t-elle attendu aussi longtemps pour en faire part ? De plus, si elle a des preuves, elle devrait les montrer.
Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro
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