"Ça a été très très très long" : Christophe Beaugrand raconte la tentative de home-jacking à son domicile

Près de 40 minutes d'angoisse. Dans la nuit du 4 au 5 juin, l'animateur tv et sociétaire des Grosses têtes Christophe Beaugrand-Gerin et son mari ont été victimes d'une violente tentative de home-jacking à Sèvres (Hauts-de-Seine). Une enquête pour vol et violences aggravés a été ouverte.

Ce vendredi 6 juin, Christophe Beaugrand-Gerin a livré son témoignage sur TF1, racontant notamment que son mari, Ghislain, qui a, le premier, entendu les cambrioleurs arriver, a fait une chute de plus de 3 mètres. "Mon mari est resté au premier étage au niveau de la chambre, il est descendu par la fenêtre sur le balcon du rez-de-chaussée qui donne ensuite sur le jardin en contrebas, raconte-t-il. Il voulait partir pour alerter en passant par le balcon et en descendant dans le jardin, mais, manque de pot, ils l'ont vu. Alors qu'il était en train d'essayer de grimper pour descendre dans le jardin, ils lui ont balancé un coup de club de golf sur la tête, il est tombé de 3 mètres". 

"Moi, raconte Christophe Beaugrand-Gerin, je ne savais pas ce qu'il se passait. J'étais toujours en haut sur le toit avec mon fils dans les bras, et la police a quand même mis du temps à arriver. Je pense que les voleurs sont partis tout de suite quand ils ont vu que mon mari s'enfuyait, moi, je n'entendais rien, donc je ne savais pas ce qui allait se passer. Ça a été très très très long, je dirais 30 à 40 minutes".

Quand la police arrive, la situation n'est toujours pas claire pour l'animateur caché avec son fils. "Le problème, explique-t-il, c'est que les policiers, quand ils arrivent, ne faisaient pas de bruit. J'entendais des bruits, j'entendais des gens qui marchaient et je ne savais pas si c'était la police ou les voleurs, donc j'ai dû mettre 10 minutes avant de me manifester, quand ensuite, ils se sont mis à parler".

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"Et Ghislain, ajoute-t-il a eu très peur à ce moment-là parce que lui était dans l'ambulance et les policiers lui disaient : 'on ne trouve personne'. Et il a eu peur qu'on se soit fait enlever". Selon Christophe Beaugrand-Gerin, les voleurs sont repartis avec un portefeuille, "c'est tout".  "La chute de 3,50 m, le risque de mourir, la fracture, pour 50 balles dans un portefeuille, franchement, ça ne valait pas le coup", estime-t-il.