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Des secouristes transportent une victime du tsunami le 23 décembre 2018
Crédit : Demy Sanjaya / AFP
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Trois mois après un séisme qui avait fait plus de 2.000 victimes, l'Indonésie a de nouveau été frappé par une catastrophe naturelle. Un tsunami provoqué par l'éruption d'un volcan a provoqué la mort de 281 personnes samedi 22 décembre au détroit indonésien de la Sonde. Les autorités, qui estiment qu'environ 800 personnes sont blessées, ont indiqué craindre un bilan encore plus lourd.
Des centaines de bâtiments ont été emportés par la vague, qui a déferlé sur les côtes méridionales de Sumatra et l'extrémité occidentale de Java aux alentours de 21h30 samedi (15h30 en France). La vague a surgi après l'éruption du volcan connu comme "l'enfant" du légendaire Krakatoa, l'Anak Krakatoa, selon Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de l'agence nationale de gestion des catastrophes.
"Les communautés des petites îles du détroit de la Sonde pourraient être les plus touchées par le tsunami", selon l'ONG Oxfam qui se mobilise pour apporter de l'aide. Les autorités indonésiennes avaient dans un premier temps déclaré que la vague n'était pas un tsunami mais une simple marée montante et avaient appelé la population à ne pas paniquer.
"C'était une erreur, nous sommes désolés", a écrit par la suite M. Nugroho sur Twitter.
Les secouristes recherchaient fébrilement des survivants dans les débris.
Des images vidéo spectaculaires publiées sur les réseaux sociaux montrent une vague géante qui s'abat sur un concert en plein air donné par le groupe pop Seventeen. Ses membres sont projetés hors de la scène par la vague.
Les tsunamis déclenchés par les éruptions vocaliques, qui provoquent un déplacement d'eau, sont relativement rares, selon le centre d'information international des Tsunamis. À la différence des vagues consécutives à des séismes, les autorités n'ont pas le temps de prévenir les gens.
Sur des images des régions côtières, on voit des arbres déracinés. La vague a déversé un amoncellement de détritus divers, plaques de toitures en ferraille ou morceaux de bois, sur la plage de Carita, site touristique populaire de la côte ouest de Java.
Le photographe Oystein Andersen a raconté sur Facebook qu'il prenait des photos du volcan à Java quand le tsunami a frappé. "J'ai vu soudain une grosse vague. J'ai dû courir, car la vague a déferlé sur la plage, submergeant les terres sur 15 à 20 mètres. (La) vague suivante est rentrée dans le périmètre de l'hôtel où je me trouvais".
Asep Pergangkat, qui a fui la plage de Carita samedi soir avec sa famille, a décrit un sombre tableau. "Les voitures ont été traînées sur dix mètres", a-t-il dit à l'AFP. "Les bâtiments en bord de plage ont été détruits, des arbres et des poteaux électriques sont tombés par terre. Tous ceux qui sont en sécurité ont couru vers la forêt".
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