- 22m50s
2 min de lecture
Des manifestants affrontent les forces de l'ordre à Kiev (Ukraine), mardi 18 février
Crédit : AFP
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Ce n'est plus l'embrasement mais bien la déflagration qui guette l'Ukraine. Alors que le pays se trouvait dans une situation extrêmement tendue depuis le début des violents affrontements qui ont éclaté à Kiev entre les manifestants et les forces de l'ordre, la pression est encore montée d'un cran après les interventions de plusieurs dirigeants étrangers, mercredi 19 février en fin de matinée.
Le président russe n'a jamais donné (...) de conseils à son homologue ukrainien (...) et n'a pas l'intention d'en donner à l'avenir
Porte-parolat de la présidence russe
Si Vladimir Poutine estime n'avoir "aucun conseil" à donner à son
homologue ukrainien, la Russie a réaffirmé son soutien au pouvoir en
place en dénonçant une "tentative de coup d’État" de la part des opposants. Le "grand-frère" russe "exige" également de l'opposition qu'elle cesse les violences.
Des déclarations précédées de quelques minutes par l'annonce de
l'ouverture d'une enquête des services spéciaux ukrainiens pour
"tentative de prise illégale de pouvoir" à l'encontre des manifestants.
Menacés à l'est, les Ukrainiens sont, en revanche, soutenus à l'ouest. La France et l'Allemagne, qui ont inscrit la situation ukrainienne à l'ordre du jour de leur Conseil des ministres commun, ont qualifié de "grosse faute" le refus du président Ianoukovitch de dialoguer avec la rue. François Hollande est, lui, allé plus loin, considérant que "des sanctions individuelles" devaient être examinées. "La France a bien l'intention d'agir", confirme Laurent Fabius.
Les sanctions peuvent être un geste de solidarité indispensable
Donald Tusk, premier ministre polonais
L'Union européenne, qui voit d'un mauvais œil le possible éclatement d'une guerre civile à sa frontière, a décidé de la tenue dès jeudi d'une réunion extraordinaire de ses ministres des Affaires étrangères. Selon la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, les ministres discuteront des sanctions possibles à l'encontre du régime de Viktor Ianoukovitch.
"Les sanctions peuvent être un geste de solidarité indispensable et un signal important pour le pouvoir qu'il n'y a pas d'acceptation pour leur action", estime le premier ministre polonais, Donald Tusk.
"Il n'y a pas d'unanimité au sein de l'UE car plusieurs pays voisins de l'Ukraine ne souhaitent pas s'avancer dans la voie des sanctions en disant que c'est un risque que l'on prend, un risque de voir le régime durcir encore le ton à l'égard de l'opposition", analyse, de son côté, le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders.
Selon les chiffres officiels, 25 personnes sont mortes dans les affrontements qui ont repris le 18 février. Alors que le président ukrainien a décrété une journée nationale de deuil, jeudi, la ville de Kiev est totalement bloquée. L'accès à son centre-ville est actuellement régulé par des barrages et son métro est totalement arrêté.
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