Le massacre perpétré
à Portapique en Nouvelle-Écosse (est du Canada) dans la nuit de samedi à
dimanche a fait au moins 18 morts. Le bilan s'est alourdi et l'enquête se
poursuit pour déterminer le mobile du tueur.
La presse
canadienne a commencé à identifier les victimes, toutes adultes : en plus de la
policière Heidi Stevenson, une infirmière, une institutrice et plusieurs
couples avec enfants ont été assassinés.
L'homme, identifié
comme Gabriel Wortman, un prothésiste dentaire de 51 ans sans antécédent
criminel, a semé la terreur et la mort dans la région pendant plusieurs heures.
Déguisé en
policier (il avait une partie d'uniforme) et circulant à bord d'une voiture
ressemblant à celles de la police, il a tué des personnes sur une quinzaine de
scène de crime, entrant dans les maisons de manière aléatoire et mettant le
feu.
"Nous
nous attendons à ce qu'il y ait d'autres" victimes, a précisé un
responsable de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Chris Leather, lors d'une
conférence de presse. Il a fait état d'un bilan total de 19 morts, en comptant
le quinquagénaire abattu par la police.
Les
enquêteurs travaillent sur pas moins de 16 scènes de crime, dont cinq bâtiments
ou maisons qui ont été incendiées. Ils craignent de retrouver des corps dans
les décombres.
Les
motivations de Gabriel Wortman restaient lundi soir encore très floues.
Impossible de dire ce qui l'a poussé à perpétrer un tel carnage. "Il
semblerait que certaines des victimes étaient connues du suspect et qu'elles
aient été ciblées, tandis que d'autres ne l'étaient pas", a par ajouté
Chris Leather.
La cheffe de
la GRC, Brenda Lucki, estime que l'homme a sans doute eu une
"motivation" initiale avant de partir dans une folle poursuite
meurtrière de nature "aléatoire".
Les
enquêteurs ont pu commencer à établir le profil du tueur. Wortman, millionnaire
selon la presse, possédait deux belles propriétés proches de la mer à
Portapique, ainsi qu'une clinique de prothèse dentaire à Dartmouth, près d'Halifax.
Des voisins
ont expliqué au quotidien Globe and Mail qu'il avait un problème avec
l'alcool et que sa clinique avait souffert des contraintes liées à l'épidémie de coronavirus.
Wortman
avait une passion pour les équipements et voitures de police, qu'il rachetait
aux enchères puis restaurait, ont aussi raconté des témoins.
L'une de ses
propriétés à Portapique était un véritable "sanctuaire" dédié à la
GRC, selon un homme qui le connaissait, cité par le quotidien anglophone. "C'était
un de ces gars bizarres, il était vraiment branché objets de collection de la
police", a raconté Nathan Staples.
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