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Syrie : les combats relancés dans le sud du pays malgré le cessez-le-feu
Malgré un cessez-le-feu décrété le 16 juillet, le sud de la Syrie est de nouveau en proie à de violents affrontements. Près de 600 personnes ont été tuées en quelques jours dans la région de Soueïda, où les combats opposent combattants druzes soutenus par Israël et milices bédouines proches du régime.
Des frappes aériennes israéliennes ont touché le ministère syrien de la Défense, le 16 juillet 2025, au milieu d'une escalade des affrontements entre les forces du régime et les milices druzes à Sweida.
Crédit : Rami Alsayed / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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De violents affrontements ont éclaté ces derniers jours dans le sud de la Syrie, faisant près de 600 morts en l’espace de quelques jours. La situation se détériore de nouveau dans la région de Soueïda, où le cessez-le-feu instauré mercredi 16 juillet montre déjà de sérieux signes de fragilité.
Les combats opposent toujours les combattants bédouins, proches du régime syrien, aux milices druzes soutenues par Israël. Échanges de tirs, combats rapprochés et explosions se poursuivent ce vendredi dans l’ouest de Soueïda. Dans le cadre de la trêve annoncée, l’armée syrienne s’est retirée de la ville et de ses environs jeudi.
La présidence syrienne accuse les combattants druzes d’avoir violé les termes de ce cessez-le-feu. Depuis ce matin, des membres de tribus arabes sunnites, venus de plusieurs régions du pays, convergent vers Soueïda pour renforcer les rangs bédouins.
Vers un redéploiement de l'armée dans le sud ?
En début de semaine, le pouvoir syrien était intervenu pour tenter de mettre fin aux affrontements, restaurer l’ordre et réaffirmer l’autorité de l’État. Mais le président par intérim, Ahmed Al-Shara, a rapidement ordonné le retrait des troupes face aux menaces israéliennes et à des frappes ciblées, afin, selon ses mots, "d’éviter un conflit de plus grande ampleur".Face à l’escalade, les forces de sécurité syriennes se tiennent prêtes à un redéploiement dans Soueïda.
Par ailleurs, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme appelle à l’ouverture d’enquêtes rapides et transparentes sur les violences qui secouent le sud du pays.
