Quelle réponse choisira la France ? Après l'attaque chimique présumée menée en Syrie, Emmanuel Macron annoncera "dans les prochains jours" si des frappes seront menées par les forces françaises. Si c'est le cas, elles devraient viser uniquement les "capacités chimiques" du régime de Bachar al-Assad, mais en aucun cas ses "alliés" russes et iraniens, a précisé le chef de l'État, mardi 10 avril.
"Nous allons poursuivre les échanges d'informations techniques et stratégiques avec nos partenaires, en particulier britannique et américain, et dans les prochains jours, nous annoncerons notre décision", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec le prince héritier d'Arabie saoudite Mohamed ben Salmane, reçu à l'Élysée en voyage officiel depuis dimanche 8 avril. Ce dernier a par ailleurs affirmé que son pays pourrait s'impliquer dans d'éventuelles frappes concertées. "Si notre alliance avec nos partenaires l'exige, nous répondrons présent", a déclaré le prince héritier.
Des échanges particulièrement réguliers avec Donald Trump, qui a également promis des "décisions majeures" pour "très bientôt" concernant une éventuelle action militaire américaine en Syrie. Emmanuel Macron et Donald Trump avaient annoncé d'une même voix vouloir une "réaction forte et commune à l'attaque chimique attribuée au régime de Bachar al-Assad.
"Nous ne souhaitons aucune escalade dans la région", a souligné le président Macron, en référence aux risques d'affrontement avec les soutiens de Damas. L'armée russe a d'ores et déjà averti qu'en cas de menace pour ses soldats elle riposterait "aussi bien contre les missiles que leurs vecteurs", avions de chasse ou navires. La Russie et l'Iran soutiennent militairement le régime sur le terrain, respectivement avec des moyens aériens et des milices pro-iraniennes dont le puissant mouvement chiite libanais Hezbollah.
Le président français a clairement attribué l'attaque chimique au régime de Bachar al-Assad, malgré les dénégations de Damas et de la Russie, qui réfutent même toute attaque chimique samedi 7 avril dans la Ghouta orientale.
Et Emmanuel Macron d'appuyer ses dires : "Nous avons obtenu des informations, qui d'ailleurs ont été pour une large partie d'entre elles en source ouverte et donc dont la presse, les organisations non-gouvernementales se sont fait l'écho, qui ont montré qu'il y avait bien eu utilisation d'armes chimiques et que de manière évidente l'attribution pouvait en être faite au régime".
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