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Sri Lanka : quel avenir pour le pays après la démission du président ?

Alors que la situation économique du Sri Lanka continue de décroître, le président du pays a annoncé sa démission.

Colombo, capitale du Sri Lanka, le 18 mai 2022
Colombo, capitale du Sri Lanka, le 18 mai 2022
Crédit : Ishara S. KODIKARA / AFP
Alexandre Bozio

Le Sri Lanka traverse depuis plusieurs mois une crise sans précédent. Ce jeudi 14 juillet, le président Gotabaya Rajapaksa a démissionné de sa fonction en direct de Singapour où il a récemment fui, tandis que dans la capitale sri-lankaise, les manifestants ont accueilli cette nouvelle en quittant les bâtiments publics occupés depuis près d'une semaine. L'officialisation de cette démission devra néanmoins être validée dans les prochains jours après l'authentification du document reçu par le Parlement. Il serait le premier chef de l'Etat à démissionner depuis que le Sri Lanka a opté pour un régime présidentiel en 1978.

Cette annonce, attendue avec impatience par la population locale, a enclenché des scènes de liesses et de joie dans les rues de Colombo, la capitale du pays. "C'est une victoire monumentale", a ainsi confié l'un des manifestants à l'AFP. "Il a ruiné notre pays avec la famille Rajapaksa, donc nous ne lui faisons pas du tout confiance. Nous avons besoin d'un nouveau gouvernement". 

Si cette démission venait à être confirmée, la Constitution sri-lankaise stipule que c'est le Premier ministre qui devrait être automatiquement nommé président par intérim, jusqu'à ce que le Parlement lui désigne un successeur. À noter que la résidence du Premier ministre a récemment été prise d'assaut et incendiée par des manifestants

Une crise économique profonde

Cette île d'Asie du Sud de 22 millions d'habitants est confrontée à sa pire crise économique depuis son indépendance en 1948, subissant des pénuries d'essence, d'électricité et une inflation record.

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Le gouvernement sortant a par ailleurs récemment fait défaut sur sa dette extérieure de 51 milliards de dollars et une grave pénurie de devises étrangères empêche les commerçants d'importer suffisamment de nourriture, de carburant et autres produits essentiels. 

Le FMI, qui a été récemment interpellé afin d'apporter son aide au pays, a annoncé attendre 
un apaisement politique avant de reprendre les négociations : "Nous espérons une résolution à la situation actuelle qui permettrait une reprise du dialogue sur un programme soutenu par le FMI", a déclaré le porte-parole de l'institution financière. 

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