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Russie : explosion dans un laboratoire renfermant la variole et Ebola
La Russie a démenti mardi 17 septembre toute menace de contamination après une explosion et un incendie ayant frappé l'une des deux seules structures au monde renfermant le virus de la variole.
Une explosion a frappé lundi 16 septembre un ancien centre de développement d'armes biologiques de l'époque soviétique, l'une des deux seules structures au monde renfermant le virus de la variole.
L'explosion a eu lieu en Sibérie, près de Novossibirsk, la troisième ville la plus peuplée de Russie, avec plus de 1,5 million d'habitants, dans le centre de recherche "Vektor" sur les virus et les biotechnologies géré par l'État, qui renferme, entre autres, le virus Ebola.
Selon l'agence de surveillance sanitaire Rospotrebnadzor, elle a été provoquée par un cylindre de gaz et a causé un incendie dans les locaux, faisant un blessé par les employés.
Mardi 17 septembre, la Russie a démenti toute menace de contamination. Des fenêtres ont été brisées, mais la structure du bâtiment a résisté et aucune substance dangereuse n'était présente dans les pièces touchées par l'accident, indique l'agence de surveillance.
Brève hausse de la radioactivité en août
Ces derniers mois, plusieurs dizaines de personnes ont été blessées dans trois déflagrations dans des usines d'explosifs et des dépôts de munition. Début juillet, 14 officiers de la marine russe sont morts dans un incendie à bord d'un mystérieux sous-marin à propulsion nucléaire dans le Grand Nord. Les autorités ont assuré que le réacteur nucléaire n'a pas été touché par le feu, gardant en grande partie le secret sur la tragédie.
En août, une explosion à caractère nucléaire a fait au moins cinq morts sur une base de tir de missiles du Grand Nord lors de tests de nouveaux armements. Elle a conduit une brève hausse de la radioactivité, selon les autorités.
