C'est une histoire sordide qui a eu lieu en Russie, dans la ville de Perm. Oksana Demiyanova, 37 ans, est poursuivie pour infanticide, raconte le quotidien britannique Daily Mail. Elle aurait affamé sa fille, Viktoria, pour la faire maigrir en lui faisant croire qu'elle souffrait d'un cancer et de diabète.
Selon la mère, tout a commencé lorsqu'un ami de sa fille, âgée de 14 ans, lui a dit qu'elle était grosse. Elle aurait alors incité sa fille à perdre du poids d'une façon cruelle : elle lui a fait croire qu'elle était gravement malade et devait arrêter de manger.
La jeune fille, affamée, est devenue très maigre. Ses camarades de classe ont déclaré à un journal local qu'elle "perdait sérieusement du poids" et qu'elle avait "la peau sur les os". La mère d'un autre élève explique même que la petite fille "ne pouvait pas parler parce qu'elle n'avait pas assez de force".
Alertée par les professeurs de sa fille lors d'une rencontre parents-profs, la mère aurait simplement expliqué qu'il suffisait de manger une à deux fois par semaine pour être en bonne santé.
Selon les résidents de l'immeuble, Oksana était connue pour être "étrange". Elle portait toujours une grosse écharpe et des lunettes de soleil, et ne parlait à personne. Elle menait une vie renfermée, et ne laissait pas les camarades de classe de sa fille entrer dans l'appartement. Très attentive aux résultats scolaires de sa fille, elle l'aurait grondée à plusieurs reprises du fait de la baisse de ses notes.
Au moment de son décès, Viktoria ne pesait plus que 30 kilos. Oksana n'aurait montré aucune émotion lors de l'enterrement de Viktoria, selon les témoignages des parents d'élèves présents. Elle a été arrêtée et est actuellement jugée pour infanticide. Au vu de la gravité des faits, le tribunal a même requalifié l'affaire en "meurtre cruel".
À l'audience, Oksana a nié avoir volontairement affamé sa fille. Elle affirme avoir demandé à Viktoria de se nourrir à nouveau lorsque la situation est devenue critique, mais que cette dernière aurait refusé. N'ayant pas conduit sa fille à l'hôpital, elle se justifie en disant qu'elle pensait "que la situation s'améliorerait avec le temps". Elle a également déclaré avoir "peur de demander de l'aide aux autorités" car elle craignait "qu'elles n'emmènent ma fille dans un orphelinat".
Le gouverneur de la région de Perm, Maxim Reshetnikov, a ordonné une enquête. Oksana Demiyanova encourt jusqu'à 20 ans de prison.
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