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Royaume-Uni : un mort et deux blessés graves dans l'attaque de Birmingham

Des agressions ont eu lieu dans la nuit de ce samedi 5 septembre à dimanche à Birmingham. Une personne est morte, sept sont blessées, dont deux gravement.

La police scientifique sur les lieux d'une agression au couteau à Birminghan (Royaume-Uni) le 6 septembre 2020
La police scientifique sur les lieux d'une agression au couteau à Birminghan (Royaume-Uni) le 6 septembre 2020
Crédit : Oli SCARFF / AFP
Paul Turban & AFP

Des attaques au couteau ont fait plusieurs victimes dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 septembre à Birmingham, au Royaume-Uni. Alors que la police recherche un suspect, elle a annoncé qu'une personne est morte, et sept sont blessées dont deux grièvement.

Une enquête a été ouverte pour meurtre. Les premiers éléments ne permettent en rien de retenir à ce stade une hypothèse "terroriste" ou celle d'un crime haineux. Elles ne penchent pas davantage vers un conflit en gangs, selon Steve Graham, l'un des responsables de la police, lors d'une conférence de presse.

"Nous sommes à la recherche d'un suspect et les investigations pour identifier et ensuite retrouver ce suspect se poursuivent", a ajouté le responsable. Selon lui, les victimes semblent avoir été visées "au hasard", alors qu'aucune ne s'est avérée liée à un gang. Outre un homme et une femme hospitalisés dans un état grave, "cinq autres personnes ont été légèrement blessées", a encore déclaré Steeve Graham.

Ces attaques, que la police estime être liées entre elles, ont eu lieu entre 00h30 et 2h20, heures locales. Ce dimanche, l'Arcadian center, un complexe de bars, restaurants et établissements de nuit était toujours entouré d'un dispositif policier. Des emballages de nourriture à emporter et des bouteilles vides jonchaient le sol

Un employée de l'Arcadian center, Cara Curran, a expliqué à l'AFP avoir assisté à de multiples bagarres et plus violentes que celles d'un samedi soir habituel qui éclatent pour une histoire de boisson ou de filles. Selon elle, il y avait "beaucoup de tensions", avec "des groupes de 15, 16 personnes, les gens s'en mêlaient parce que des amis sortaient des clubs pour voir ce qui se passait". Elle évoque également des "injures racistes". 

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Si certains témoins ont affirmé sur Twitter avoir entendu des coups de feu résonner, la police a en revanche indiqué que de tels faits ne lui avaient pas été rapportés "à ce stade". La police a incité la population à la vigilance et lancé un appel à témoins

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