Royaume-Uni : ce qu'il faut savoir sur la nouvelle autorisation de voyage payante

À compter du 2 avril, les voyageurs à destination du Royaume-Uni devront s'acquitter d'une autorisation électronique de voyage. La démarche de visa est d'ores et déjà disponible et coûte douze euros.

Un passeport (image d'illustration)

Crédit : LODI FRANCK/SIPA

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Outre le passeport, les voyageurs qui souhaitent se rendre au Royaume-Uni devront faire une demande d'autorisation d'entrée sur le territoire avant de prendre l'avion, le bateau ou l'Eurostar. Il faudra donner certains renseignements et s'acquitter de douze euros, via une application.

Londres justifie cette nouvelle disposition par le renforcement de la sécurité aux frontières. Ainsi, à partir du 2 avril, plus question de partir sans ce document, même pour un week-end.

Pour les plus prévoyants, la demande d'autorisation est faisable, depuis ce mercredi 5 mars. Le gouvernement prend ses précautions en ouvrant le portail un mois avant, en cas de cafouillage, même si le système est en place depuis 2023 pour d'autres pays.

La démarche est censée être facile et rapide. Il faut toutefois avoir accès à Internet, comprendre un minimum l'anglais, et compter une dizaine de minutes pour compléter la demande. L'approbation est censée être quasi-automatique, une minute ou deux : le ministère conseille de la faire au moins trois jours ouvrés avant la date de départ.

Validité de deux ans

Ce droit au voyage est valide deux ans. À priori, toutes les compagnies aériennes, le ferry ou l'Eurostar rappelleront la nécessité d'avoir cette autorisation de voyage électronique (ETA). Si les voyageurs arrivent sans, ils pourraient être recalés à la frontière, voire poursuivis en cas d'intentions illégales.

Actuellement, il y a une exemption pour certaines correspondances, mais uniquement dans les aéroports d'Heathrow et de Manchester si vous ne faites que changer de vol. Vaut mieux vérifier, mais en tout cas, cela est censé être simple et peu cher. Le gouvernement assure que cela ne devrait pas faire baisser le nombre de touristes européens.

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