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Rolex, chirurgie esthétique, répression… Pourquoi la présidente du Pérou est l'une des cheffes d'État les plus haïes du monde ?

Deux ans et demi après sa prise de fonctions, Dina Boluarte présente un total de 94% d'opinions défavorables selon les sondages.

La présidente du Pérou, Dina Boluarte
Crédit : Cris BOURONCLE / AFP
Gabriel Joly
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Difficile de faire pire que la présidente du Pérou en termes de popularité. Selon un récent sondage de l’organisation locale Datum Internacional, Dina Boluarte est mesurée à seulement 4% d'opinions favorables. À titre de comparaison, 23% des Français ont une bonne image de son homologue français, Emmanuel Macron, d'après le dernier sondage BVA XSight pour RTL.

Mais comment expliquer que le peuple péruvien déteste autant sa dirigeante, deux ans et demi après sa prise de pouvoir ? Une partie de la réponse tient au choix de remplacer Pedro Castillo, lequel avait été destitué pour "incapacité morale", par sa vice-présidente à la tête d'un État gangréné par la corruption en décembre 2022. Une décision prise sans élection.

Première présidente de l'histoire du Pérou, Dina Boluarte était à ce moment-là la sixième personne à incarner l'exécutif en seulement sept ans, rappelle Le Parisien.

Des affaires en pagaille

Depuis, elle a été visée par la justice de Lima. D'abord pour une enquête liée à la violente répression qui a fait 60 morts lors de manifestations contre son arrivée au pouvoir, détaille CNN.

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Puis en mars 2024, elle a été visée par une affaire pour "enrichissement illicite" et "omission de déclaration de biens". La présidente aurait "accepté par erreur", selon ses dires, un "prêt" de montres de luxe et de bijoux. De quoi valoir à cette histoire de pots-de-vin présumés le nom de "Rolexgate" au Pérou.

La cheffe d’État est aussi accusée d’avoir eu recours à des opérations de chirurgie esthétique, en particulier une rhinoplastie en 2023. Le problème ? Elle aurait abandonné son poste pendant deux semaines, sans en informer le Congrès ni déléguer ses pouvoirs pendant son absence, comme elle est tenue de le faire dans le cas où il y aurait des complications. 

Le scandale a éclaté en décembre 2024 après des déclarations d'un ancien Premier ministre. Pour des parlementaires et juristes, la présidente aurait enfreint la Constitution, la plaçant sous le coup d'un processus de destitution. Début mai, son chirurgien Mario Cabani a affirmé à la télévision que la présidente était sous sédatif et parfois inconsciente pendant l'opération, elle-même pas "essentielle". Une version en contradiction avec le récit de Dina Boluarte.

Celle qui a rencontré le nouveau pape Léon XIV ce dimanche a exclu de démissionner et répété qu'elle "quitterait le palais présidentiel par la grande porte", à la fin de son mandat en juillet 2026.

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