Alors que le Pérou est en proie à d’importantes manifestations antigouvernementales depuis le début du mois de décembre, le gouvernement doit faire face à un vote de confiance du Parlement local. Mais une nouvelle donnée risque de faire flancher un peu plus la côte de la présidente du pays, Dina Boluarte, investie il y a mois d'un mois.
Le parquet péruvien a en effet annoncé, ce mardi 10 janvier, l'ouverture d'une enquête pour "génocide, homicide qualifié et blessures graves" contre la dirigeante politique sud-américaine. D'autres hauts responsables politiques sont aussi visés par cette enquête en lien avec la répression des manifestations contre le gouvernement qui ont fait 40 morts depuis décembre.
Parmi les personnes visées par cette enquête, on compte le président du Conseil des ministres, Alberto Otarola, le ministre de l'Intérieur, Victor Rojas et le ministre de la Défense, Jorge Chavez.
Au moins 40 personnes sont mortes et plus de 600 ont été blessées au Pérou dans les manifestations qui ont suivi la destitution et l'arrestation le 7 décembre du président de gauche Pedro Castillo, accusé de tentative de coup d'État pour avoir voulu dissoudre le Parlement qui s’apprêtait à le démettre de ses fonctions.
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