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Rébellion avortée : "des divisions au sein du camp russe", selon Macron

Les forces du groupe paramilitaire Wagner ont commencé à quitter leurs positions en Russie sur ordre de leur chef Evguéni Prigojine, qui a fait volte-face après avoir frontalement défié l'autorité du président russe Vladimir Poutine.

Poutine à Moscou le 9 mai 2022
Crédit : KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP
RTL Soir du 25 juin 2023
01:07:14
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Ce que nous savons pour l'instant
  • Un accord a été trouvé entre le groupe paramilitaire Wagner, la Russie, et la Biélorussie, mettant fin à la rébellion lancée par Evguéni Prigojine ce samedi matin.
  • Le leader du groupe Wagner va se rendre en Biélorussie, alors que ses troupes vont retourner à leurs casernes. L'enquête pénale visant le leader du groupe paramilitaire va être abandonnée.
  • Emmanuel Macron a estimé dimanche soir que cette rébellion avortée montre "les divisions au sein du camp russe."
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MERCi de nous avoir suivis !

Ce live se termine, au lendemain d'une rébellion avortée du groupe Wagner qui a ébranlé la Russie. Le flou continue de régner, notamment sur le sort d'Evguéni Prigojine, le chef des paramilitaires dont la localisation n'est pas connue. Vladimir Poutine ne s'est pas non plus exprimé depuis son allocution télévisée de samedi matin.

Dimanche soir, Emmanuel Macron a de son côté pointé du doigt "les divisions au sein du camp russe". Restez connectés sur RTL.fr et à l'écoute de RTL pour suivre les prochains développements de cette rébellion avortée.

La rébellion de Prigojine "montre les divisions au sein du camp russe", estime Macron

Emmanuel Macron a estimé dimanche que la rébellion du chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, "montre les divisions qui existent au sein du camp russe, la fragilité à la fois de ses armées et de ses forces auxiliaires", dans un entretien à La Provence.

Au lendemain de la mutinerie avortée, le chef de l'Etat français a indiqué avoir "suivi les événements heure par heure, en lien avec les principaux partenaires de la France", en soulignant une "situation qui reste évolutive".

"C'est la première fois que Poutine a cru qu'il pouvait perdre le pouvoir", selon Nicolas Tenzer

Pour Nicolas Tenzer, cette rébellion avortée a fait trembler le régime de Moscou : "C'est la première fois, en 23 ans de pouvoir, que Poutine a cru qu'il pouvait perdre le pouvoir (...) Il était pour la première fois fragilisé parce qu'on avait une milice privée capable de prendre le pouvoir. Prigojine avait aussi une certaine popularité auprès d'une partie de l'armée russe, voire au sein du commandement militaire".

🎧 Retrouvez l'interview de Nicolas Tenzer ⤵

le point complet sur la situation

Ce dimanche matin, les mercenaires de Wagner sont en train de quitter le territoire russe. Après avoir fait trembler le Kremlin pendant 24 heures, le chef de la rébellion a finalement ordonné à ses troupes de rentrer dans leur caserne. 25.000 hommes ont réussi en quelques heures à progresser très facilement à travers le pays, malgré une sécurité renforcée dans plusieurs régions russes. À Moscou, dans la capitale, les militaires avaient bloqué les routes et se préparaient à un affrontement qui n'a finalement pas eu lieu.

Le correspondant de RTL à Moscou fait le point ⤵

MERCi de nous avoir suivis !

Ce live se termine, au lendemain d'une rébellion avortée du groupe Wagner qui a ébranlé la Russie. Le flou continue de régner, notamment sur le sort d'Evguéni Prigojine, le chef des paramilitaires dont la localisation n'est pas connue. Vladimir Poutine ne s'est pas non plus exprimé depuis son allocution télévisée de samedi matin.

Dimanche soir, Emmanuel Macron a de son côté pointé du doigt "les divisions au sein du camp russe". Restez connectés sur RTL.fr et à l'écoute de RTL pour suivre les prochains développements de cette rébellion avortée.

19 maisons endommagées et de la chaussée abîmée

Une quinzaine de maisons et plus de 10.000 m2 de chaussée ont été endommagées lors de la rébellion armée du groupe Wagner en Russie, ont annoncé dimanche les autorités locales, donnant là un premier bilan partiel de ces événements. Dans la région de Voronej, frontalière de l'Ukraine et étape de cette marche avortée vers la capitale russe, "19 maisons ont été endommagées dans le village", a affirmé dimanche sur Telegram le chef du district de Pavlovsky.

Aucune victime n'a pour l'instant été rapportée lors de cette rébellion de 24h.

la Russie recommande un jour de congés aux journalistes après un week-end "tendu"

C'est une information pour le moins insolite. Les autorités russes ont conseillé dimanche aux entreprises des médias de donner un jour de congés à leurs employés après un week-end qualifié de "tendu". "La journée de samedi a été très prenante émotionnellement et tendue", a d'abord souligné le ministère russe de la Transformation numérique.

Puis d'ajouter : "Par conséquent, nous recommandons que même les entreprises informatiques en fonctionnement continu, les opérateurs de télécommunications et les médias opérant dans des régions qui étaient hier à l'épicentre des événements, accordent demain un jour de congés aux employés". Les autorités françaises n'ont malheureusement pas fait cette recommandation pour les journalistes français ayant couvert ce week-end...

une rébellion "surprenante" pour une spécialiste de wagner

Une membre du collectif "All eyes on Wagner", spécialiste du groupe paramilitaire russe, a confié sur RTL sa surprise à propos de la rébellion avortée. "Wagner est toujours un outil très utile pour le Kremlin, pour sa politique d'influence à la fois à l’étranger mais aussi dans la guerre en Ukraine. Donc c’est assez surprenant qu’il se passe ça", a-t-elle estimé.

"On avait lu quelques jours avant, avec notre collectif, que Prigojine était considéré par des membres de l’appareil d’Etat comme l’un des membres les plus loyaux à Vladimir Poutine", a ajouté cette membre de "All eyes on Wagner".

Zelensky dit avoir échangé avec Biden

Volodymyr Zelensky a dit dimanche avoir échangé avec son homologue américain Joe Biden sur la rébellion avortée du groupe paramilitaire Wagner, la veille, en Russie. "Nous avons discuté du cours des hostilités et des 'processus' qui se déroulent en Russie. Le monde doit faire pression sur la Russie jusqu'à ce que l'ordre international soit rétabli", a indiqué le président ukrainien sur ses réseaux sociaux.

Les services américains et poutine informés d'une rébellion imminente ?

Le Washington Post et le New York Times rapportent que les services secrets américains étaient au courant dès la mi-juin d'une rébellion à venir en Russie. Les espions américains ont immédiatement prévenu la Maison-Blanche ainsi que les autres agences de renseignements. Toujours selon ces médias, Vladimir Poutine a été également prévenu "plus de 24h avant" les faits. "Il n'est pas clair pourquoi Poutine n'a pas pris de mesures contre Prigojine", écrit le Washington Post.

La rébellion de Prigojine "montre les divisions au sein du camp russe", estime Macron

Emmanuel Macron a estimé dimanche que la rébellion du chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, "montre les divisions qui existent au sein du camp russe, la fragilité à la fois de ses armées et de ses forces auxiliaires", dans un entretien à La Provence.

Au lendemain de la mutinerie avortée, le chef de l'Etat français a indiqué avoir "suivi les événements heure par heure, en lien avec les principaux partenaires de la France", en soulignant une "situation qui reste évolutive".

mais où est prigojine ?

Le sort d'Evguéni Prigojine, le chef du groupe Wagner, reste introuvable pour le moment. "Il envoie ses salutations à tout le monde et répondra aux questions lorsqu’il le pourra", a répondu son service de presse à la chaîne de télévision RTVI, dans un article repéré par Le Monde. Prigojine a négocié un départ en Biélorussie pour arrêter la rébellion, sans que l'on sache quand il partira.

interrogations et calme à moscou

La ville de Moscou est aussi calme que hier, selon notre correspondant en Russie. Les Moscovites ont, pour beaucoup, profité d'une belle journée d'été, tandis que le régime antiterroriste reste activé dans la capitale moscovite. Mais les habitants sont nombreux à se poser de nombreuses questions sur cette rébellion avortée, et notamment les raisons qui ont poussé le groupe Wagner à faire volte-face.

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La Chine assure soutenir les efforts de la Russie

Le ministère chinois des Affaires étrangères a assuré dimanche qu'il soutenait les efforts de la Russie pour "protéger la stabilité" du pays. Il s'agit de la première réaction de Pékin après la rébellion du groupe paramilitaire Wagner, qui a fait trembler le Kremlin.

"En tant que voisin amical et partenaire stratégique, la Chine soutient la Russie dans ses efforts pour protéger la stabilité du pays, se développer et atteindre la prospérité", a déclaré le ministère dans un communiqué. Il a souligné que ce qui venait de se passer en Russie était une "affaire intérieure".

La Russie "a des fissures", dit Beaune

Le ministre des Transports Clément Beaune a réagi ce dimanche midi à la situation en Russie. "Une Russie qui apparaissait extrêmement unie, a des fissures", juge le ministre, invité du Grand Jury RTL - Le Figaro - LCI.

Antony Blinken pointe du doigt des "fissures réelles" au sommet de l'Etat russe

Le coup de force avorté du chef du groupe paramilitaire Wagner révèle des "fissures réelles" atteignant le président Vladimir Poutine, a estimé dimanche le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.

Pékin a exprimé son "soutien" à Moscou, selon la diplomatie russe

La Russie a affirmé dimanche que la Chine avait exprimé son "soutien" aux efforts du président Vladimir Poutine pour "stabiliser la situation". C'est dans ce contexte que le vice-ministre russe des Affaires étrangères Andreï Roudenko a été reçu dimanche par le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang et le vice-ministre Ma Zhaoxu.

"C'est la première fois que Poutine a cru qu'il pouvait perdre le pouvoir", selon Nicolas Tenzer

Pour Nicolas Tenzer, cette rébellion avortée a fait trembler le régime de Moscou : "C'est la première fois, en 23 ans de pouvoir, que Poutine a cru qu'il pouvait perdre le pouvoir (...) Il était pour la première fois fragilisé parce qu'on avait une milice privée capable de prendre le pouvoir. Prigojine avait aussi une certaine popularité auprès d'une partie de l'armée russe, voire au sein du commandement militaire".

🎧 Retrouvez l'interview de Nicolas Tenzer ⤵

les combattants de Wagner se retirent de la région de Voronej

Les combattants du groupe paramilitaire russe Wagner se retirent de la région de Voronej, frontalière de l'Ukraine, ont déclaré dimanche les autorités locales.

"Poutine est un paranoiaque, il craint toute tentative de renversement", dit Christophe Gomart

Au lendemain d'une journée qui a ébranlée la Russie, le Général Christophe Gomart, ancien chef du renseignement militaire, s'est exprimé sur RTL. Selon lui, cette machine arrière est "assez étonnante".

🎧 Retrouvez l'interview de Christophe Gomart ⤵

le "régime d'opération antiterroriste" toujours en vigueur à Moscou

Le "régime d'opération antiterroriste" instauré à Moscou et dans sa région après la mutinerie du groupe paramilitaire Wagner reste en vigueur dimanche, malgré la volte-face du chef de la rébellion Evguéni Prigojine. D'importantes patrouilles de police étaient toujours déployées le long de la route principale menant à la sortie de Moscou dans le sud de la capitale, a constaté une journaliste de l'AFP.

peut-on déjà parler de retour à la normale ?

Au lendemain de la rébellion du groupe paramilitaire Wagner, et de son leader Evguéni Prigojine, qui avait prévu de marcher jusqu'à Moscou, les mesures de sécurité mises en place par le Kremlin ont été levées. Dans les régions voisines de Tula ou de Lipetsk, dans le sud de Moscou, une situation "normale" a été rétablie.

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le point complet sur la situation

Ce dimanche matin, les mercenaires de Wagner sont en train de quitter le territoire russe. Après avoir fait trembler le Kremlin pendant 24 heures, le chef de la rébellion a finalement ordonné à ses troupes de rentrer dans leur caserne. 25.000 hommes ont réussi en quelques heures à progresser très facilement à travers le pays, malgré une sécurité renforcée dans plusieurs régions russes. À Moscou, dans la capitale, les militaires avaient bloqué les routes et se préparaient à un affrontement qui n'a finalement pas eu lieu.

Le correspondant de RTL à Moscou fait le point ⤵

LES COMBATTANTS DE WAGNER ONT QUITTÉ ROSTOV, SELON LE GOUVERNEUR RÉGIONAL

Les combattants du groupe paramilitaire Wagner, qui avaient pris samedi 24 juin le contrôle du quartier général de l'armée russe à Rostov (sud-ouest), avec leur chef Evguéni Prigojine à la tête du convoi, ont quitté la ville, a annoncé ce dimanche 25 juin le gouverneur régional. "La colonne du groupe Wagner a quitté Rostov et s'est dirigée vers ses camps", a indiqué Vassili Goloubev sur Telegram, sans donner plus de détails.

RÉBELLION AVORTÉE DE WAGNER : "PRIGOJINE A HUMILIÉ POUTINE"

Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, "a humilié Poutine" en menant une rébellion avec ses hommes, a lâché samedi 24 juin un conseiller à la présidence ukrainienne, à la suite d'un accord entre le Kremlin et Wagner, après une journée d'insurrection armée qui a ébranlé le pouvoir russe.

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