Présidentielle américaine : Donald Trump s'attaque à Michelle Obama

Le candidat républicain reproche à la First Lady de soutenir Hillary Clinton après l'avoir vivement critiquée en 2008, lorsqu'elle faisait campagne auprès de Barack Obama.

Donald Trump à la convention républicaine, le 21 juillet à Cleveland.

Crédit : JEFF SWENSEN / AFP

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La meilleure défense, c'est l'attaque. Affaibli par des accusations d'agressions sexuelles, Donald Trump a fait sien ce proverbe en choisissant de dénigrer Hillary Clinton pour se refaire une santé. Une pratique devenue habituelle pour le sulfureux candidat républicain. Mais cette fois-ci, le New-Yorkais a usé d'un moyen détourné, en ciblant non pas directement sa rivale, mais l'épouse de Barack Obama. Jusqu'ici, Michelle Obama avait pourtant été épargnée par les saillies du candidat.

"Tout ce qu'elle veut, c'est faire campagne", a lancé le magnat de l'immobilier, vendredi 21 octobre lors d'un meeting à Fletcher, en Caroline du Nord. "Je vois qu'elle aime beaucoup Hillary. Mais n'a-t-elle pas elle-même dit à l'origine que si vous n'êtes pas capable de prendre soin de votre foyer... alors vous ne pouvez pas vous occuper de la Maison-Blanche ou du pays ?", a poursuivi Donald Trump, faisant allusion aux frasques de Bill Clinton avant et pendant sa présidence.

Avertissements de la Maison-Blanche

Ces propos rapportés ont en effet été tenus par l'actuelle First Lady lorsqu'elle faisait campagne pour son mari aux primaires démocrates, avant l'élection présidentielle de 2008. À Chicago, elle avait alors déclaré : "l'un des aspects importants de cette élection est de trouver un exemple pour la famille. Et je pense que si on n'est pas capable de gérer sa propre maison, on ne peut absolument pas gérer la Maison-Blanche".

Cette attaque du républicain intervient alors que la mère de Malia et Natasha Obama a prononcé un discours retentissant jeudi 13 octobre, dans lequel elle accablait la personnalité et le comportement de Donald Trump, notamment en raison de ses propos et gestes supposés sur des femmes. La Maison-Blanche a quant à elle averti Donald Trump. "Je ne peux pas imaginer de manière plus audacieuse pour Donald Trump de perdre encore plus de stature que de s'attaquer à la Première dame des États-Unis", avait déclaré Eric Schultz, un porte-parole de l'exécutif américain.

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