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Plus de 33.000 messages échangés : une enseignante américaine plaide coupable pour une relation avec un élève de 11 ans

Lundi 29 septembre 2025, une institutrice américaine a reconnu devant le tribunal du Wisconsin qu'elle avait entretenu une relation avec son élève de CM2. Madison Bergmann, 25 ans, avait été arrêtée en mai 2024 et accusée de comportement déplacé à caractère sexuel et de détournement de mineur.

Des voitures de police aux États-Unis.

Crédit : Kyle Mazza / ANADOLU / Anadolu via AFP

Lilly San Juan Paoli

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Ils avaient échangé plus de 33.000 messages. En 2024, un scandale avait éclaté au sein de l'école élémentaire de River Crest à Hudson dans le Wisconsin aux Etats-Unis. Madison Bergmann, une institutrice de 24 ans, avait été accusée d'entretenir une relation inappropriée avec un de ses élèves de 11 ans. L'enseignante a finalement plaidé coupable le 29 septembre 2025, plusieurs mois après le début de l'enquête. 

Elle avait été interpellée après que les parents de la victime ont retrouvé, dans le téléphone de leur fils, de longs messages d'amour de sa part. Comme l'a relaté le quotidien britannique The Independent, les enquêteurs ont constaté que le jeune garçon et Madison avaient échangé de nombreuses lettres et plus de 33.000 messages. Dans ces derniers, l'institutrice confiait à son élève à quel point elle aimait l'embrasser et qu'il la touche. Dans un des écrits retrouvés dans le bureau de la victime, Madison Bergmann a écrit "je t'aime tellement que c'est douloureux". 

Jusqu'à 18 ans de prison

En plus de la trentaine de mails, des milliers de messages et lettres récupérées par la police, les accusations contre l'enseignante avaient été renforcées par le témoignage d'une de ses collègues. D'après Traci Hall, membre de l'école River Crest, Madison Bergmann lui avait confié qu'elle avait embrassé le garçon plusieurs fois, après les cours et pendant la pause du midi. 

La collègue de l'accusée avait aussi déclaré que la relation était progressivement devenue beaucoup plus sexuelle et explicite. Madison Bergmann avait commencé à travailler dans cette école en 2022. 

Durant le procès, l'accusée a gardé la tête baissée, fixant le sol pendant que les avocats lisaient les messages qu'elle avait envoyés au mineur. Reconnaître sa culpabilité a tout de même permis à la pédocriminelle d'écourter son procès. Elle connaîtra sa sentence le 22 décembre 2025. D'après le ST. Paul Pioneer Press, elle risque jusqu'à 18 ans de prison. 

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