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Pakistan : au moins 24 morts dans l'effondrement d'une mosquée à Lahore
Le toit d'une mosquée s'est effondré sur les fidèles à Lahore au Pakistan, tuant au moins 24 personnes
Le bilan pourrait continuer de s'alourdir après l'effondrement du toit d'une mosquée dans un quartier pauvre de Lahore, au Pakistant. Les autorités locales ont indiqué mercredi 10 septembre qu'au moins 24 personnes avaient perdu la vie dans la catastrophe.
Les secouristes avaient fait état mardi soir d'une dizaine de morts dans l'effondrement du toit de cette mosquée située dans le quartier pauvre de Daroghawala, dans les faubourgs de Lahore, mais avaient prévenu que le bilan pourrait s'alourdir car des fidèles demeuraient prisonniers des décombres.
L'effondrement pourrait être lié à des inondations
Or le chef du district local, Muhammad Usman, a plus tard fait état de 24 morts et sept blessés, un nouveau bilan confirmé par les secouristes. Les causes précises de l'effondrement du toit demeuraient inconnues mercredi, mais des responsables évoquaient un lien avec les inondations liées aux pluies diluviennes de la moisson.
Le Pakistan, et en particulier la province du Penjab, dont Lahore est la capitale, est endeuillé par les pluies torrentielles de la mousson qui ont fait plus de 231 morts, ravagé des centaines de villages et inondé des terres arables au cours de la dernière semaine.
Les rues étroites compliquent les opérations de secours
Selon Bilal Yasin, un ministre du gouvernement provincial du Penjab, les inondations liées à ces pluies ont peut-être contribué à affaiblir la structure de la mosquée.
Les secouristes avaient peiné mardi à accéder avec leurs machineries lourdes au site de la mosquée, située dans un quartier aux ruelles effilées, mais des habitants avaient, eux, assailli les lieux dans l'espoir de retrouver des rescapés sous les gravats.
Mais d'un seul coup tout est devenu souffrance et poussière, et je suffoquais
Zahid Bashir, survivant
"C'était une journée normale, comme les autres, je m'étais rendu à la mosquée pour prier... Mais d'un seul coup tout est devenu souffrance et poussière, et je suffoquais" sous les débris, a raconté Zahid Bashir, un des rares survivants. "Je suis vraiment chanceux d'avoir survécu, la vie et la mort sont vraiment entre les mains de dieu", a ajouté ce trentenaire blessé à la tête et l'épaule.
En 2012, une vingtaine de personnes avaient péri dans l'effondrement d'une usine de vaccins pour animaux à Lahore, ville d'environ dix millions d'habitants située à plus de 250 km au sud-est de la capitale Islamabad, près de la frontière indienne.
