Au lendemain de l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, Donald Trump a persévéré et a fait état de la destruction "totale" des sites nucléaires iraniens, mercredi 25 juin. Selon lui, le programme nucléaire iranien a été retardé de plusieurs "décennies" par les frappes américaines.
Un peu plus tôt, c'est le porte-parole de l'armée israélienne, Effie Defrin, qui a estimé avoir "infligé un coup dur au programme nucléaire, et retardé de plusieurs années". L'armée israélienne a néanmoins estimé qu'il était "encore tôt" pour évaluer les dommages causés au programme nucléaire iranien. Il faudra que le personnel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se rende sur place pour juger des dégâts.
"L'AIEA, qui a refusé de condamner ne serait-ce qu'un peu l'attaque contre les installations nucléaires iraniennes, a compromis sa crédibilité internationale", a néanmoins jugé le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf. Selon la télévision d'État, le Parlement iranien a même voté, ce mercredi, en faveur d'une suspension de la coopération avec l'Agence.
Un document classé confidentiel du renseignement américain a établi que les frappes américaines du week-end avaient retardé le programme nucléaire iranien de seulement quelques mois, sans le détruire complètement.
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