Nouvelle-Zélande : Unilever teste la semaine de 4 jours de travail
Cette nouvelle organisation du travail sera testée pendant un an avant que le groupe n'envisage de l'étendre à d'autres sites.

Le groupe Unilever se lance dans une nouvelle expérience : la semaine de travail de quatre jours. L'épidémie de coronavirus a bousculé les certitudes, notamment en matière d'organisation du travail. C'est pourquoi le géant de l'agroalimentaire et de la cosmétique, qui compte plus de 150.000 salariés dans le monde, a proposé à ses employés néo-zélandais une nouvelle organisation de la semaine.
Quatre jours de travail par semaine, mais un salaire maintenu à 100%. Derrière cette mesure, une vraie philosophie. L'efficacité d'abord, l'entreprise veut former ses salariés pour éviter la paperasse inutile et faire aussi bien, voire mieux en moins de temps. La qualité ensuite, le groupe essaye cette nouvelle organisation dans l'idée que ses salariés seront plus reposés et donc plus prompts à travailler.
Le test de ce temps de travail réduit va durer un an en Nouvelle-Zélande. Les résultats détermineront si le dispositif peut être développé ailleurs dans le monde. Des sites Unilever existent en France car le groupe détient plusieurs marques comme Knorr, Amora ou encore Signal. L'idée plaît en tout cas beaucoup à la CGT, dont le secrétaire général Philippe Martinez plaide depuis des années pour la semaine de travail à 32 heures.
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