La police anti-émeute a connu de grandes difficultés pour ramener le calme parmi la population de Katmandou, excédée de ne pouvoir trouver un bus leur permettant de quitter la capitale népalaise. Les forces de l'ordre ont dû être déployées à la gare routière, non loin du parlement, où la foule s'était regroupée en masse très tôt dans la matinée dans l'espoir de pouvoir embarquer dans l'un des bus promis par le gouvernement. Des échauffourées ont éclaté entre la foule et les autorités lorsque les survivants ont perdu patience devant l'absence de ces bus.
Ils nous ont dit qu'il y aurait 250 bus mais aucun n'est encore arrivé
Un étudiant népalais
"Nous attendons depuis l'aube. Ils nous ont dit qu'il y aurait 250 bus mais aucun n'est encore arrivé", explique Kishor Kavre, étudiant de 25 ans venu dans l'espoir de partir de la capitale en ruines. "Nous sommes impatients de pouvoir revenir chez nous pour voir nos familles mais nous ne savons pas quand ils (les bus, ndlr) viendront. Je pense que le gouvernement est à la peine".
Les répliques du séisme ont nettement diminué mais des centaines de milliers de personnes continuent de dormir dans la rue, leur logement ayant été détruit ou fragilisé. Plus de 5.000 personnes ont été tuées au Népal depuis le séisme de magnitude 7,8 survenu samedi, tandis que 8.000 autres personnes blessées.
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