Los Angeles : les violences se poursuivent-elles avant l'arrivée des Marines envoyés par Trump ?

À Los Angeles, le président américain muscle encore sa réponse après trois jours d'affrontements violents entre manifestants opposés à sa politique migratoire et force de l'ordre. Mais les autorités démocrates de Californie qui parlent de raids anti-migrants accusent Donald Trump de souffler sur les braises. Bonjour Arnaud Touche.

Sur place, dans la soirée du 9 juin, les violences se poursuivent, mais on est bien loin des images du week-end dernier avec plusieurs voitures en feu et des milliers de manifestants qui faisaient face aux forces de l'ordre. Il y a bien des contestataires dans les rues de Los Angeles, mais ils sont moins d'un millier selon les médias locaux et sont encerclés. 

La police de la ville procède d'ailleurs à des arrestations après avoir appelé à la dispersion plusieurs fois. Si ces 4.800 soldats déployés sont nécessaires pour Donald Trump, pour la maire de Los Angeles, Karen Bass, ce n'est absolument pas le cas. 

Elle a interpellé le président des États-Unis lors d'une conférence de presse. "J'espère que le gouvernement fédéral entendra notre appel et mettra fin aux raids, déclare-t-elle. Cela crée de la peur et du chaos dans notre ville et ce n'est pas nécessaire. Notre ville essaye d'aller de l'avant et je pense que le gouvernement fédéral devrait nous aider à aller de l'avant".

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700 marines sont également censés arriver dans la ville dans les prochaines heures. Mais le chef de la police de Los Angeles a dit que cela allait encore compliquer les opérations et même créer de la confusion.

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