La paralysie partielle de l’État fédéral continue. Donald Trump ne veut rien lâcher tant qu’il n’obtiendra pas le financement du mur à la frontière mexicaine. On arrive à la quatrième semaine... La seule solution serait de trouver un compromis. On coupe la poire en deux.
Mais personne ne veut céder.
Les démocrates étaient prêts l’an passé à financer le mur en échange d’une régularisation de sans-papiers arrivés quand ils étaient enfants... Le président Trump était tenté mais avait finalement renoncé car les médias conservateurs lui sont tombés dessus. Depuis, les démocrates ont durci leur position et ne veulent plus du mur par principe. Ces derniers jours, des soutiens de Trump au Congrès ont proposé de rouvrir toutes les agences fédérales, pour 3 semaines, le temps de négocier sur le mur. Le président a refusé. Il ne lâche rien, même si sa cote de popularité chute. Il pense que s’il lâche maintenant, il aura du mal à rassembler son camp en 2020.
Le résultat ? C'est un vaste ambiance de cour de récré. Mercredi 16 janvier 2019, la nouvelle présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, démocrate, a envoyé un courrier au président pour lui dire qu’il fallait repousser le discours annuel sur l’état de l’Union, au Congrès, prévu le 29 janvier. C’est elle qui a accueilli le président, c’est la tradition, elle lui a proposé de le faire par écrit. En fait, elle a privé le président d’une heure d’antenne en majesté sur toutes les chaînes à l’heure de plus forte écoute. Elle sait viser où ça fait mal.
Réponse du président hier, alors que des parlementaires s’apprêtaient à monter dans un bus pour rejoindre un aéroport militaire et partir visiter les troupes en Afghanistan ? Il a fait annuler cette visite, car il contrôle toujours les avions militaires. Pelosi et les autres étaient sur le point de partir an Afghanistan. Trump a écrit que c’était une "excursion" pour des "relations publiques" et qu'il valait mieux qu'elle demeure à Washington pour négocier avec lui une sortie de crise, sauf si elle souhaitait prendre "un vol commercial" et risquer le jugement de l'opinion publique. Ambiance...
Pendant ce temps-là, 800.000 fonctionnaires ne sont plus payés depuis 4 semaines. Ceux qui n’ont pas d’économies sont à sec. Certains diabétiques, par exemple, ne peuvent plus payer leur insuline qui coûte très cher ici, s’ils n’ont pas de couverture maladie. Des fonctionnaires n’ont d’autre choix qu’aller à la soupe populaire. Tout cela ne donne pas une image glorieuse de la démocratie américaine...
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