"Le terrorisme de Daesh, c'est la poursuite de la guerre par d'autres moyens", pour Alain Duhamel

C'est un nouveau type de conflit international qui s'affirme au travers des attentats de Bruxelles pour Alain Duhamel : "c'est une guerre d'un troisième type : c'est qui est signifiant quant à son importance et sa durée vraisemblable". La menace de l'État islamique ne peut pas être analysée comme le terrorisme classique souligne l'éditorialiste de RTL. Daesh possède un territoire, un état-major, des ressources, et un objectif affiché bien qu’irréaliste : le califat universel.

"Aujourd'hui, le terrorisme de l'État islamique, c'est la poursuite de la guerre par d'autres moyens", juge Alain Duhamel. Jusqu'à présent, la lutte contre le terroriste était dans un cadre national, mais il va falloir passer dans "une forme coopération beaucoup plus intégrée que ça n'était le cas auparavant". Plusieurs défis s'imposent à l'Union européenne après les attentats de Bruxelles pour Alain Duhamel : une diplomatie commune, un ralentissement l'immigration parallèlement à un renforcement de sa surveillance : "Il faudra apprendre la déradicalisation, modifier l'intégration, faire face à une poussée de l'extrême droite et certainement au Brexit."