L'examen de
la demande d'extradition de Julian Assange, fondateur de Wikileaks que les
États-Unis veulent pouvoir juger sur leur sol, a été repoussé au 18 mai.
Les
audiences, qui ont commencé lundi 24 février et s'achèvent ce jeudi 27 février avec un
jour d'avance sur le calendrier prévu, reprendront pour trois semaines à partir
de cette date au tribunal de Woolwich (Londres). Mais la décision de la
juge Vanessa Baraitser ne devrait pas être rendue avant l'été.
Pour statuer
sur la demande d'extradition, la justice britannique doit notamment s'assurer
qu'elle n'est pas disproportionnée ou incompatible avec les droits de l'Homme.
Julian
Assange est poursuivi aux États-Unis pour avoir diffusé à partir de 2010 plus
de 700.000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques
américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. Il risque jusqu'à 175 ans de
prison, en vertu des lois anti-espionnage de 1917 et pour piratage
informatique. Les États-Unis
lui reprochent d'avoir mis en danger des sources des services américains.
De leur côté, les avocats d'Assange dénoncent une procédure politique fondée sur des "mensonges".
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