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Japon : qui pour remplacer le Premier ministre démissionnaire Ishiba ?
Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a annoncé dimanche sa démission à la tête de son parti et de facto de son poste de chef de gouvernement. Certains noms circulent pour le remplacer.
Le Premier ministre japonais jette déjà l'éponge. Shigeru Ishiba a annoncé sa démission 7 septembre, moins d'un an après que le dirigeant de 68 ans a pris la tête du Parti libéral-démocrate (PLD), historiquement dominant, devenant le chef du gouvernement.
Cette décision n'est pas une surprise tant le chef du gouvernement était sous pression. "J'ai décidé de démissionner de mon poste de président du Parti libéral-démocrate", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse organisée en fin d'après-midi. Au Japon, le Premier ministre est traditionnellement le président du parti au pouvoir, en l'occurrence le PLD depuis des décennies quasiment sans interruption.
Certains noms circulent déjà pour le remplacer : ce lundi, l'ancien ministre Toshimitsu Motegi, autrefois surnommé "celui qui murmurait à l'oreille de Trump", est le premier à avoir annoncé sa candidature, déclarant vouloir "faire avancer le Japon, en résolvant les problèmes difficiles au niveau national et international".
Bientôt une première femme Première ministre au Japon ?
L'une des autres probables candidates est Sanae Takaichi, 64 ans, nationaliste radicale aux positions ultra-conservatrices, qui deviendrait la première femme Première ministre du Japon. Autre candidat possible : le télégénique Shinjiro Koizumi, 44 ans, fils d'un ancien Premier ministre, récemment chargé de faire baisser les prix du riz en tant que ministre de l'Agriculture d'Ishiba.
Parmi les profils potentiels figurent également Yoshimasa Hayashi, le secrétaire général du gouvernement Ishiba, et Takayuki Kobayashi, autre ancien ministre de la Sécurité économique. Le PLD doit décider cette semaine de la méthode exacte détaillée d'élection de son nouveau président, a déclaré un responsable du parti à l'AFP.
