James Foley : sa mère souhaite que les USA changent de politique

Enlevé en novembre 2012 en Syrie et décapité en août dernier par des terroristes de l'État Islamique, James Foley fut le premier d'une liste qui s'est étendue avec les décapitations d'Alan Henning, David Haines ou encore du Français Hervé Gourdel. 

De passage en France à l'occasion du 21e prix des correspondants de guerre, la mère du journaliste américain s'est confié à RTL pour dénoncer la barbarie des ravisseurs et assassins de son fils. 

Ils ne représentent certainement pas l'Islam ou n'importe quelle religion

Diane Foley, mère du journaliste américain James Foley

"Leur haine est terrifiante je pense que la communauté internationale doit s'en rendre compte et travailler ensemble pour combattre des gens aussi haineux. Ils n'ont pas d'humanité, pas de cœur. Ils ne représentent certainement pas l'Islam ou n'importe quelle autre religion." 

Elle n'en veut pas à Obama mais espère un changement de cap

Tout comme la France, les États-Unis répondent qu'ils ne négocient pas avec les terroristes ni ne cèdent sous la menace. Un choix qui conduit les jihadistes à cette violence inouïe dont ils font preuve en décapitant leurs victimes. Sans rancœur envers le président des États-Unis, Diane Foley estime tout de même que cette politique pourrait être aménagée. 

"Nous avons beaucoup à apprendre de nos alliés comme les Français. Votre gouvernement a été bon avec nous, beaucoup de journalistes l'ont été également. L'héritage que James nous laisse va permettre à des pays comme le notre de comprendre qu'il faut se mobiliser d'avantage pour ses journalistes et ces travailleurs humanitaires si courageux."

Travailler d'avantage avec notre gouvernement pour qu'il revienne sur son refus de négocier avec les terroristes

Diane Foley

La mère de James Foley réclame par ailleurs un débat sur le sujet et espère vivement que la question pourra être discutée dans l'intérêt national : "J'espère que l'on pourra travailler d'avantage avec notre gouvernement désormais pour qu'il revienne sur son refus de négocier avec les terroristes. Ce sujet doit être débattu."