Aujourd'hui, j'aimerais vous parler du 1er décembre 1974. Ce jour-là, Jacques Chirac, alors Premier ministre, est à Bagdad en Irak pour mettre sur pied un accord commercial avec le nouvel homme fort du pays, Saddam Hussein. "Jacques Chirac n'est pas venu faire du tourisme, mais bien des affaires", comme le détaille Alain Cancès sur RTL.
Saddam Hussein n'est alors que le vice-président du pays, mais la France comprend que c'est lui l'homme fort du nouvel Irak. Paris décide donc de miser sur cet homme de 37 ans, pour mettre un pied au Moyen-Orient riche en pétrole et en opportunité commerciale.
Quelques mois avant ce voyage en janvier 1974, dans une dépêche secrète envoyée au ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur de France en Irak Pierre Cerles décrit le nouvel homme fort de Bagdad.
Le personnage est révélateur des ambitions et des paradoxes d'un nouvel Irak, soucieux d'efficacité et de modernisme. On le dit pur et dur, mais il sait être direct et chaleureux".
L'ambassadeur de France en Irak, Pierre Cerles, le 24 janvier 1974
L'Irak a du pétrole, beaucoup de pétrole, et la France en a besoin. De son côté, Bagdad veut se moderniser. Pour renforcer ses armées, Bagdad souhaite acheter des armes à la France. Saddam Hussein souhaite également la construction d'une centrale nucléaire dans son pays. Ce que Jacques Chirac va lui vendre en 1975.
La relation franco-irakienne se poursuit. La France apporte son soutien, parfois même militaire à Saddam hussein dont les ressource