1. Accueil
  2. Actu
  3. International
  4. Invités, programme, accord sur le nucléaire : ce qu'il faut attendre de la visite d'État de Donald Trump au Royaume-Uni

3 min de lecture

Invités, programme, accord sur le nucléaire : ce qu'il faut attendre de la visite d'État de Donald Trump au Royaume-Uni

Mardi 16 septembre, Donald Trump entamera une visite d'État de trois jours au Royaume-Uni, à l'invitation du roi Charles III. C'est la première fois qu'un président américain est reçu deux fois.

Donald Trump et Charles III en 2019

Crédit : Chris Jackson / POOL / AFP

Les taxes douanières de Trump, est-ce si grave pour nous?

00:28:11

Guillaume Dosda

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Pour la deuxième fois, Donald Trump va fouler le sol britannique pour une visite d'État, dès ce mardi 16 septembre, et pour trois jours, à l'invitation du roi Charles III. Une visite qui se veut amicale en apparence, mais très politique. Lors de sa première, en 2019, il avait été reçu par la reine Elizabeth II à Buckingham Palace.

Accompagné de sa femme Melania, Donald Trump arrivera mardi, avant qu'ils ne soient accueillis par le prince héritier William et son épouse Kate à Windsor, à l'ouest de Londres, le lendemain. Le roi Charles et la reine Camilla proposeront ensuite au couple un tour en carrosse, une cérémonie militaire et un défilé aérien. Devant le château de Windsor, une fanfare militaire jouera les hymnes nationaux des deux pays.

Le soir, lors du dîner d'État, 160 convives se retrouveront autour de l’imposante Table de Waterloo, longue de 50 mètres, sur laquelle le Grand Service, un service de table en vermeil comprenant plus de 4.00 pièces, sera dressé.

La monarchie britannique a sorti le grand jeu pour flatter le chef d'État, qui ira également se recueillir sur la tombe de la reine Elizabeth II, décédée en septembre 2022, dans la chapelle St George.

Donald Trump avec Keir Starmer, Melania avec Camilla et Kate

À lire aussi

Jeudi 18 septembre, le "faste" laissera place à la politique. Donald Trump va rencontrer Keir Starmer, dans la résidence de campagne du Premier ministre à Chequers, accompagné par une délégation de dirigeants d'entreprises américaines.

Les deux hommes vont signer un accord pour accélérer les projets nucléaires, notamment les délais d'autorisation et de validation de ceux-ci. Selon un communiqué, l'accord "permettra aux entreprises de construire plus vite de nouvelles centrales nucléaires, par exemple en réduisant la durée moyenne d'obtention d'une licence de trois ou quatre ans à environ deux". Le partenariat nommé "Atlantic Partnership for Advanced Nuclear Energy" prévoit aussi des programmes expérimentaux renforcés sur la fusion nucléaire.

L'accord avec les États-Unis prévoit aussi "d'éliminer toute dépendance restante au combustible nucléaire russe d'ici la fin de 2028", alors que Londres a fait du nucléaire l'une de ses priorités pour sortir des hydrocarbures depuis le début de la guerre en Ukraine.

De son côté, la première dame américaine, Melania Trump, ira admirer la maison de poupées de la reine Mary à Windsor avec Camilla et participera à un événement éducatif avec Kate, avec la rencontre de l’Association des scouts, dont la princesse de Galles est la présidente. Cette dernière reprend progressivement ses activités officielles après son cancer.

Quelques tensions

Malgré des orientations politiques et "des points de vue différents" avec Charles III, selon Donald Trump, notamment sur le sujet de l'environnement, "nous nous entendons bien", avait-il affirmé lors d'une interview à la chaîne conservatrice GB News. 

Le président américain avait même qualifié le Roi d'"homme formidable" après la remise en main propre, par Keir Starmer, de l'invitation royale à une visite d'État, directement dans le Bureau ovale.

Mais quelques tensions existent entre Washington et Londres. La Maison Blanche a spécifié que Donald Trump abordera aussi avec le Premier ministre britannique l'importance de "la liberté d'expression au Royaume-Uni"

Autre point délicat : l'affaire Jeffrey Epstein, qui empoisonne depuis plusieurs mois la présidence de Donald Trump aux États-Unis. Keir Starmer a limogé la semaine dernière l'ambassadeur britannique à Washington, Peter Mandelson, pour ses liens avec le délinquant sexuel mort en prison en 2019.

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

En Direct

/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte