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INVITÉ RTL - Victoire de Trump : "Quelqu'un qu'on qualifie de 'dictateur' sera idéal pour des temps tempétueux", dit Zemmour
Pour Éric Zemmour, le succès du milliardaire face au camp démocrate de Kamala Harris est "une défaite" pour le wokisme et pour toutes les révolutions de gauche.
Éric Zemmour était l'invité du "Grand Jury RTL - Le Figaro - Public Sénat - M6", ce dimanche 10 novembre.
Crédit : Nicolas Kovarik /Agence 1827 /RTL
Donald Trump bientôt de retour à la Maison-Blanche. Vainqueur en 2016 puis battu en 2020, le milliardaire a remporté l’élection présidentielle face à Kamala Harris. Le candidat du camp républicain a notamment raflé les sept "swing states", les fameux États-clés. Invité du Grand Jury RTL - Le Figaro - Public Sénat - M6, ce dimanche 10 novembre, Éric Zemmour a réagi à la victoire de Donald Trump, dont il salue le "caractère".
"Un caractère, ce n'est pas mauvais ou bon, estime le président du parti Reconquête!. Tout dépend des circonstances. Un modéré raisonnable sera parfait pour des situations de paix, de tranquillité. En revanche, quelqu'un de déterminé (…), qu'on va trouver brutal, qu'on va qualifier de dictateur, pour des circonstances tempétueuses, sera idéal". Éric Zemmour estime d'ailleurs que la récente victoire du milliardaire est "plus éclatante" que celle de 2016.
"Moi, je me fais traiter de fasciste, de nazi, d’extrême droite, de raciste. En quoi je suis tout ça ? En rien".
Éric Zemmour dans "Le Grand Jury RTL - Le Figaro - Public Sénat - M6", ce dimanche 10 novembre.
En début d'entretien, Éric Zemmour a nié toute comparaison avec le milliardaire. "Je ne me suis jamais rêvé en Trump français", a-t-il indiqué ce dimanche. Mais il dénonce une certaine violence à l'encontre du milliardaire dans laquelle il se reconnaît.
"Cette violence, je la subis aussi, affirme-t-il. J’en ai assez qu’on voit toujours la brutalité d’un côté et jamais de l'autre : je me fais traiter de fasciste, de nazi, d’extrême droite, de raciste, je me fais attaquer en justice en permanence. Ce n'est pas de la brutalité, ce n'est pas de la violence ?", a poursuivi Éric Zemmour, soulignant que le Donald Trump, lui, a l'habitude de "répondre". Tout au long de sa campagne, le candidat du camp républicain a multiplié les attaques verbales contre ses adversaires.
De son côté, Marine Le Pen a réagi à la victoire de Donald Trump en ces mots : "J'adresse mes vœux de succès à Donald Trump pour sa nouvelle présidence à la tête des États-Unis". Ce dimanche, Éric Zemmour a taclé la cheffe de file des députés RN à l'Assemblée nationale quant à cette réaction. "Trump gagne avec une stratégie opposée à celle de Marine Le Pen. Sa stratégie, c'est la dédiabolisation", assène-t-il.
Éric Zemmour analyse par ailleurs les résultats de l'élection en affirmant : "C'est la défaite du wokisme et de toutes les révolutions de la gauche".
