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INVITÉ RTL - Mort d'un otage français à Gaza : "Le Hamas a fait croire qu'il était vivant", témoigne Olivier Jaoui
Le président de l'association Vies Brisées – 7 Octobre raconte sur RTL l'horreur vécue par la famille dOrion Hernandez-Radoux, dont on a appris le décès le 24 mai.
Orion Hernandez-Radoux était l'un des trois derniers otage français retenus en Palestine
Crédit : Ed JONES / AFP
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La nouvelle dramatique est tombée le 24 mai. Orion Hernandez-Radoux, franco-mexicain, de 32 ans, père d'une petite fille de 2 ans, est mort. Il avait été capturé par le Hamas le 7 octobre alors qu'il participait à la rave party dans le désert. Olivier Jaoui, président de l'association Vies Brisées – 7 Octobre, a perdu ce jour-là plusieurs membres de sa famille. Le cousin de sa femme, Ofer Calderon, est toujours retenu en otage. Sur RTL, il témoigne de sa grande tristesse à l'annonce de cette nouvelle.
"Hier, j'ai vu passer les informations : un otage découvert, encore un mort, un Français, déplore-t-il. Donc évidemment, beaucoup d'inquiétudes pour Ofer, le mari de ma cousine (otage du Hamas), et puis beaucoup d'inquiétudes tout court, donc c'est vraiment terrible. C'est un jeune Français de 32 ans... On apprend d'ailleurs qu'il est mort depuis le 7 octobre, c'est-à-dire qu'on a fait croire à la famille qu'il était vivant."
Ce qu'on attend, ce qu'on espère, c'est que le gouvernement français fasse de son maximum pour pousser à la libération des otages.
Olivier Jaoui, président de l'association Vies Brisées – 7 Octobre, sur RTL
Olivier Jaoui se souvient avoir rencontré la famille d'Orion en février dernier lors de l'hommage aux 42 victimes rendu aux Invalides. "La mère d'Orion avait de l'espoir, parce qu'elle avait reçu des messages depuis Gaza disant que son fils était otage, qu'il allait bien, explique-t-il. C'est vraiment démoniaque de la part du Hamas de lui avoir fait croire que son fils était vivant, alors qu'en fait, ils l'ont tué le 7 octobre en Israël et ont amené son cadavre à Gaza pour faire croire qu'il était vivant. Pour nous, pour tout le monde, c'est épouvantable."
"Ce qu'on attend, ce qu'on espère, c'est que le gouvernement français fasse de son maximum pour pousser à la libération des otages, demande Olivier Jaoui. Qu'il fasse pression notamment sur les alliés du Hamas, comme le Qatar. Je rappelle que les dirigeants du Hamas se prélassent dans des hôtels au Qatar aujourd'hui librement. Donc, on peut espérer qu'il y ait des pressions. La libération des otages pourrait d'ailleurs amener probablement à un cessez-le-feu et un arrêt des combats et à faciliter la vie des Gazaouis qui souffrent incontestablement aujourd'hui de ce qui se passe."
Pour Olivier Jaoui, la libération des otages "ne dépend que du Hamas". "Rien n'empêche le Hamas de libérer les otages, ce qui imposerait à Israël, de toute façon, un arrêt des combats", estime-t-il.
