La pression devenait sans doute trop forte sur les épaules de Joe Biden. Appelé par ses proches à se retirer de la course à la Maison Blanche depuis plusieurs semaines, il l'a finalement annoncé dans un communiqué dimanche 21 juillet et il s'adressera au peuple américain dans les prochains jours.
"Ce retrait, non seulement il était attendu, mais il était prévisible dans la mesure où il y avait toute une omerta qui régnait au sein du parti démocrate", estime Nicolas Conquer, porte-parole des Républicains en France, invité sur RTL. "On vous faisait passer Joe Biden pour quelqu'un de puissant, de compétent, de dynamique, alors qu'on l'a vu ces dernières semaines, notamment que sur scène, ça ne suivait pas du tout entre ce qu'on vous prêchait et ce qu'on voyait", poursuit-il.
"Ce retrait, il était assez inéluctable. Il arrive à un timing opportun, juste, pour les démocrates de lancer in extremis un candidat de manière à ce qu'on ne puisse pas se poser sur son parcours", selon Nicolas Conquer. Une candidature semble déjà attendue outre-Atlantique, celle de Kamala Harris. "C'est surtout la vice-présidente de Joe Biden dont elle est également co-responsable du bilan qui est absolument chaotique, ce à quoi elle aura à répondre. Donald Trump, dans l'état de grâce dans lequel il se trouve ainsi que le Parti républicain qui est plus uni que jamais, pourra affronter aussi bien Kamala Harris que n'importe quel démocrate qui sera présenté face à lui."
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