Les préparatifs pour la visite officielle du roi Charles III et de son épouse Camilla s'accélèrent. Le souverain britannique qui accorde à la France sa toute première visite d'État du 26 au 29 mars célébrera les liens et les valeurs communes des deux pays. Le point d'orgue de la visite royale sera le dîner en grande pompe, lundi prochain au Palais de Versailles, 200 invités triés sur le volet sont conviés.
Charles III et la reine consort quitteront l'ambassade de Grande-Bretagne, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, à 19h. À 19h30, leur convoi traversera la cour d’honneur du château de Versailles puis franchira la grille royale qui sera exceptionnellement ouverte pour permettre d’accéder à la Cour royale puis à la cour de Marbre où le couple royal sera accueilli par Emmanuel et Brigitte Macron.
Ensemble, ils se dirigeront vers la Chapelle royale où ils assisteront avec leurs 200 invités à un concert de l’orchestre et du chœur de l’opéra royale. Charles III sera à la tribune royale de la chapelle. Au menu, des œuvres de compositeurs britanniques : Henry Purcell, John Blow et le plus célèbre d'entre eux George Friedrich Haendel qui avait composé en 1927 la musique du couronnement du roi Georges II à Westminster Abbey. La procession de tambour et fanfare à six trompettes fera certainement son petit effet.
À 20h, après la présentation des 200 invités - des membres du gouvernement, des artistes, gens de lettres, présidents de musée, entrepreneurs qui ont un lien avec l’Angleterre - au roi, Charles III traversera, comme sa mère l'avait fait en 1957, les appartements de la reine pour arriver à la galerie des glaces où une table de 50m de long sera dressée, avec la plus belle vaisselle en porcelaine de Sèvres et du cristal Baccarat.
Les
plus beaux services du Palais de l'Élysée seront convoqués à cette table,
notamment le fameux service aux oiseaux, réalisé par Duplessis en 1758 sous le
règne de Louis XV. On ne surjoue pas la modestie dans un décor aussi
somptueux, on ne se laisse pas impressionner non plus. We stay natural. On
reste cool, en français. Et surtout, on n'a plus envie de prendre sa retraite,
ni à 64 ni à 84 ans, on voudrait que ça dure toujours.
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