Aux États-Unis, la Californie est toujours ravagée par les flammes, et manque de prisonniers pour y faire face. Depuis la Seconde Guerre mondiale, ces derniers prêtent main forte aux pompiers. D'habitude 4.000 volontaires bravent le feu aux côtés des pompiers, ils ne sont que 1.300 cet été. En raison de la Covid-19, l'administration pénitentiaire américaine a dû placer des établissements en quarantaine et procéder à des libérations conditionnelles pour éviter la surpopulation carcérale en pleine crise sanitaire.
Un sous-effectif qui pénalise les pompiers californiens au point que le gouverneur a demandé l'aide des autres États américains mais aussi de l'Australie et du Canada, expliquent nos confrères du Monde et de Libération.
Ces prisonniers ont une mission bien particulière. Ils ne conduisent pas les camions et ne sont pas derrière les lances à eau, mais débroussaillent à la hache, creusent des travées d'endiguement. Un travail exténuant pour les "Orange angels", mais pour lequel il y a de nombreux candidats, car le travail peut-être payé jusqu'à 6 dollars par jour et peut permettre d'accéder à des allègements de peine.
Le recours à cette main d’œuvre fait de plus en plus débat aux États-Unis, accusés de faire des dizaines de millions de dollars d'économie de salaire sur le dos des prisonniers, qui ne peuvent d'ailleurs même pas devenir pompiers professionnels à l'issue de leur peine, car il faut avoir un casier judiciaire vierge.
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