Guerre en Ukraine : Poutine se dit victime de la "cancel culture" et se compare à J.K. Rowling

VU DANS LA PRESSE - L'auteure de "Harry Potter" n'a pas apprécié d'être associée au président russe, dénonçant le fait que son armée "massacre des civils parce qu’ils résistent ou emprisonne et empoisonne ses opposants".

Vladimir Poutine, à Istanbul, le 27 octobre 2018

Crédit : OZAN KOSE / AFP

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"J.K. Rowling a récemment été 'canceled' parce qu’elle ne fait pas plaisir aux fans de la liberté autour du genre. Aujourd’hui, ils essaient de ‘cancel’ tout un pays vieux de 1.000 ans." Vladimir Poutine s'est comparé à l'écrivaine britannique, une victime comme lui de la "cancel culture occidentale" à en croire le maître du Kremlin. Il s'exprimait, vendredi, sur la déprogrammation dans les pays occidentaux de personnalités et d’événements culturels russes.

La comparaison a été vivement rejetée par l'auteur de Harry Potter, rapporte samedi 26 mars le Huffington Post. Sur Twitter, J.K. Rowling, critiquée pour ses propos transphobes, a estimé que critiquer la "cancel culture" - suppression de références historiques racistes dans les livres, des monuments ou encore à travers des noms de rues et même des noms d’oiseaux - est mal venu de la part de ceux qui "massacrent des civils parce qu’ils résistent ou emprisonnent et empoisonnent leurs opposants".

Critiques of Western cancel culture are possibly not best made by those currently slaughtering civilians for the crime of resistance, or who jail and poison their critics. #IStandWithUkraine https://t.co/aNItgc5aiW
— J.K. Rowling (@jk_rowling) March 25, 2022

Par ailleurs, la Britannique avait déjà affiché son soutien aux Ukrainiens et lancé un appel aux dons pour aider les enfants des orphelinats.

Pour rappel, J.K Rowling a été vivement critiquée en juin 2020 pour avoir sous-entendu dans un tweet que les femmes trans n'étaient pas des femmes parce qu'elles n'avaient pas leurs menstruations.

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