Après le massacre de Boutcha, c'est la question du jour, a-t-on une chance de voir les responsables russes jugés un jour. Ce week-end, de terribles images en provenance d'Ukraine ont montré des cadavres jonchant le sol dans cette ville proche de Kiev. La communauté internationale a qualifié ces violences de "crimes de guerre" et réclamé un enquête. Mais peut-il vraiment y avoir une enquête internationale ?
Pour répondre à cette question, Cécile Coudriou, présidente d'Amnesty International France était l'invitée de RTL ce lundi 4 avril. "Nous avons une équipe de chercheurs qui peuvent authentifier des photos, des vidéos. Ça prend un peu de temps. Nous avons des experts en armement qui peuvent aussi recueillir des témoignages. Tout cela contribue à établir des faits. Il est important que des États mais aussi les ONG comme la nôtre puisse contribuer en établissant des faits", dit-elle.
"À force de vérification, ça peut déjà commencer à contrer une forme de propagande. Nous avons déjà établi qu'il y avait des éléments constitutifs de crimes de guerre. Aujourd'hui, c'est aussi un travail de terrain. Nous commençons à avoir des témoignages extrêmement préoccupants, de soldats qui s'en prennent à des civils, ce qui est bien sûr un crime de guerre quand on parle de viol, de torture, d'homicide volontaire. Tout cela est absolument proscris par le droit international", explique Cécile Coudriou.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.