Leur mobilisation avait fait grand bruit auprès de la communauté internationale. Trois mois environ après les annonces de leur déploiement, les soldats nord-coréens semblent avoir disparu du front russo-ukrainien. Dans la région de Koursk, à l'ouest de la Russie, l'armée nord-coréenne semble avoir subi d'importantes pertes et depuis quelques jours, ces soldats du régime de Pyongyang se font beaucoup plus rares.
Comme l'affirment les renseignements sud-coréens, ils n'ont pas été vus sur le front depuis la mi-janvier. Le porte-parole des forces armées ukrainiennes précise, lui, qu'ils ont carrément été retirés du front en raison des trop lourdes pertes subies. Un quart du contingent nord-coréen présent dans la région de Koursk, c'est-à-dire 3.000 hommes, auraient déjà été tués ou ne seraient plus en état de combattre.
Selon un militaire ukrainien cité par le New York Times, les soldats de Pyongyang, qui n'ont jamais fait la guerre, étaient totalement désorganisés sur le terrain et avaient beaucoup de mal à communiquer, à se coordonner avec les troupes russes, qui d'ailleurs sont accusées de les utiliser comme de la chair à canon. Cependant, ce retrait ne serait pas définitif. Les soldats du dictateur Kim Jong-un devraient parfaire leur formation. L'armée russe réfléchirait aussi à les utiliser différemment sur le terrain.
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