La Russie calme le jeu. Le Kremlin a repris, mercredi 2 novembre, sa participation à l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes. Mais la guerre, elle, ne perd pas en intensité. Les États-Unis redoutent de plus en plus que la Russie ait recours à l'arme nucléaire.
D'autant que sur le terrain, les couacs de mobilisation s'enchaînent pour Vladimir Poutine. À 600 km à l'est de Moscou, des soldats mobilisés originaires de la République de Tchouvachie refusent de partir au combat s'ils ne sont pas payés. "Nous allons vers une mort certaine. Au nom de quoi devrions nous aller nous battre, laissant nos familles sans soutien ?", écrivent-ils sur la messagerie Telegram.
Dans la cour de la caserne, les soldats mobilisés se sont révoltés. "Un pour tous, tous pour nous", crient-ils dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux. L'un d'eux prend la parole et réclame le paiement de 300.000 roubles, soit près de 5.000 euros. "Je suis venu de Moscou pour partir au front, tout ça pour la patrie. Au bureau d'enrôlement militaire, le commissaire m'a promis un versement unique, dès mon arrivée, dans les 2-3 jours", rappelle-t-il. "Cette mesure a été envisagée, mais n'a pas été votée. Vous n'aurez rien", lui rétorque une militaire. Aux dernières nouvelles, la garde nationale a été envoyée sur place pour calmer la révolte.
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