Gaza : une otage israélo-américaine de 70 ans annoncée morte

Judith Weinstein Haggai, 70 ans, a été tuée le 7 octobre dernier lors de son enlèvement, survenu pendant l'attaque du Hamas. Le décès de son mari a été annoncé il y a moins d'une semaine.

Le couple Haggaï figurait parmi les ressortissants américains pris en otage par le Hamas le 7 octobre 2023.

Crédit : Bryan R. Smith / AFP

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Elle était présentée comme la femme la plus âgée à être retenue dans la bande de Gaza. La mort de l'otage israélo-américaine Judith Weinstein Haggai, portée disparue depuis le 7 octobre dernier, a été annoncée, ce jeudi 28 décembre, par le kibboutz de Nir Oz. Un décès confirmé, dans la foulée, par le président des États-Unis, Joe Biden.

Cette mort "tragique fait très mal", a réagi le chef d'État américain. Les États-Unis "n'arrêteront pas de se mobiliser pour ramener [les otages] chez eux", a assuré Joe Biden. D'après le communiqué du kibboutz, Judith Weinstein Haggai a été blessée le 7 octobre dernier, date de l'offensive du Hamas en Israël.

"Il a maintenant été autorisé de publier qu'elle a été tuée", ayant succombé à ses blessures, poursuit le kibboutz de Nir Oz. La septuagénaire, enseignante d'anglais, était mère de quatre enfants et avait également sept petits-enfants. Elle était aussi citoyenne canadienne. "Le Canada pleure sa perte avec sa famille et ses proches", a déclaré la ministre des Affaires étrangères du pays, Mélanie Joly.

Son mari également abattu

Quelques jours après l'annonce officielle de ce décès, Gadi Haggai, époux de Judith, a aussi été déclaré mort. L'homme, âgé de 73 ans, a également été tué le 7 octobre dernier. Il était otage comme son épouse à Gaza. Selon un communiqué du forum des familles d'otages, le couple "effectuait sa promenade habituelle matinale" lorsque des commandos du mouvement islamiste ont fait irruption dans leur kibboutz, situé près de la bande de Gaza.

Les dépouilles des deux septuagénaires sont encore dans la bande de Gaza, explique le kibboutz. La famille de Judith Weinstein Haggai a réagi à cette nouvelle annonce particulièrement douloureuse. "Il n'y a pas de mots pour décrire la douleur de la perte de nos parents et grands-parents lors du massacre qui a eu lieu dans notre kibboutz", écrit-elle. "Nous prions pour que leurs corps (...) nous soient bientôt rendus et que leurs meurtres rappellent aux dirigeants du monde entier qu'il faut que les otages rentrent à la maison avant qu'il ne soit trop tard", a ajouté la famille.

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